D'un point de vue de puriste, æ et œ représentent un seul son, ae et oe deux. On prononce vité, donc la première orthographe s'impose. De même "cœur" n'est pas prononcé "co-eur".
L'usage tend cependant à simplifier cela, sauf dans les langues scandinaves, en particulier en français et en anglais, surtout depuis l'ère de la dactylographie puis des claviers informatiques.
Ou bien on simplifie l'orthographe, un æ devenant é, et œ eu, ou bien on admet une incohérence de plus entre orthographe et prononciation, le français et surtout l'anglais ne sont plus à ça près.
Le principe de l'Académie Française a été dès le début "on écrit selon l'étymologie, on prononce selon l'usage" ; principe bien peu respecté, par elle-même, entre cent autres exemples dans "bonhomie".
En anglais, le æ n'est plus guère respecté que par de vénérables institutions, comme l'Encyclopædia Britannica".
Peu écrivent encore "et cætera", tant en français qu'en anglais.
Je suppose que l'on prête plus d'attention au contenu du curriculum qu'à son titre !