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J'ai toujours eu cette question: des fois j'ai vu ici au Québec (où j'habite) des pages internet qui utilisent « que faire » pour donner une procédure ou des indications à suivre pour une démarche X. Cependant, ne serait-ce pas plus correct de dire « quoi faire »? ou, est-ce qu'il y a certaines situations où l'usage de « que faire » est valide?

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  • Il y a aussi Comment faire de possible.
    – Istao
    May 5, 2013 at 7:19

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Sans en apporter la preuve académique (d'autres feront cela mieux que moi), je dirais que, en France en tout cas, que faire est d'un niveau de plus soutenu que quoi faire. Autant je dirais facilement à l'oral Je ne sais pas quoi faire... (plutôt que le très formel, et un peu vieux-jeu Je ne sais que faire...), autant je trouverais bizarre de lire Quoi faire en cas de ...? en tête d'une liste, surtout dans un contexte officiel.

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  • Merci @Alexis Pigeon pour ta réponse et le lien d'exemple. Cependant, j'en ai encore le doute: si on visite le site web suivant link on peut constater que l'article mentione "Quoi faire en cas de gastro?" et après ça donne des instructions ou plutôt des recommendations. Donc ma question revient... lequel est le bon usage? Aussi, on a par exemple link ou on utilise "quoi" au lieu de "que".
    – Antonio Mejia
    May 3, 2013 at 18:06
  • et ceci a par nom quoifaireaujourdhui.com.
    – Antonio Mejia
    May 3, 2013 at 18:15
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    @AntonioMejia La conclusion est « quoi faire » est courant au Québec, alors que « que faire » est plus courant et plus soutenu en France (je confirme).
    – Gilles 'SO nous est hostile'
    May 3, 2013 at 20:08
  • @AlexisPigeon: Appuyées sur votre réponse, les phrases : je ne sais pas quoi faire ≈ je ne sais que faire. Néanmoins, pourquoi pas je ne sais PAS que faire ? Je ne pige pas comment démêler [ je ne sais que faire ] de [je ne sais que faire = je sais seulement faire] ?
    – user1995
    Sep 7, 2013 at 7:10
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Les pronoms interrogatifs que et quoi sont forts proches, ayant tout deux évolués à partir de quid. Au sujet de leur utilisation comme complément essentiel direct de verbes à l'infinitif, Grevisse note que le pronom est que d'ordinaire ; quoi paraît d'une langue plus familière mais s'impose quand l'infinitif est introduit par une préposition (Pour quoi faire ?) et s'il y a un complément nominal avant l'infinitif (Quoi sur la terre mettre en balance avec les joies d'un pareil moment ?, Balzac)

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