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Simplification. +lexique
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user3177
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Raison de l'origine récente de l'emploi de l'adjectif L'adjectif « malaisant » à l'écrit : France ou Québec, registre, etc. ?

L'adjectif malaisant pour « ce qui provoque ou cause un malaise » est inconnu des dictionnaires Larousse, TLFi et DHLF, alors que Hachette le note familier et que le Wiktionnaire le dit du Québec. Personnellement je le croyais plutôt familier, ou régional, et j'entretenais même l'idée que ça pouvait provenir du français des provinces atlantiques, que j'associe généralement à un français plus ancien que le mien (à tort ou à raison) ; en plus je le sens comme un participe présent basé sur un verbe que je ne connais pas. Sauf qu'ensuite on le retrouve en France :

L’œil se perd, ne sait pas trop où regarder : le bassin verdâtre où flotte une statue humanoïde ? La maquette d’un bâtiment ? La vidéo d’une émission de télé-crochet thaïlandais où une jeune femme frotte son corps enduit de peinture sur une toile blanche, comme une performance d’Yves Klein ? Les murs couverts d’explosions multicolores ? Il n’y a là aucun effet malaisant, plutôt une gêne, une question qui naît : qu’est ce que c’est que ce bazar ?

[ Korakrit Arunanondchai, esprit de ciel, ds. Libération, article de Clément Ghys, 21 juillet 2015 à 20:46, je souligne ; exemple mentionné à la BDL. ]

Qui plus est, ce serait apparu dans la presse en France en 1995 et au Québec en 2005 : l'emploi en France précéderait donc celui au Québec, et dans tous les cas ce serait un emploi récent (BDL). On reste personnellement surpris.


  • D'oùS'agit-il de deux emplois distincts au Québec et en France, de quel registre ça relève, est-ce la même chose à l'oral ; a-t-on d'autres précisions ?
  • Je fais mienne l'essentiel de la question à l'article de la BDL : d'où viendrait spontanément le cas échéant cet adjectif et pourquoi le besoin d'avoir ce terme qui évite une périphrase (qui rend/met...) se manifesterait-il de manière si contemporaine (<25 ans) alors que le verbe malaiser du Berry est lui éteint depuis fort longtemps et que malaisé est souvent vieilli ?
  • Y a-t-il une différence pertinente à l'explication ici entre un adjectif qui peut être rendu par une relative avec une verbe d'état pur (être) et une autre comme avec malaisant où on aurait plutôt un verbe sémantiquement plus riche (provoque/rend/met) avec un substantif (le malaise, mal à l'aise) ?
  • S'agit-il de deux emplois distincts au Québec et en France ?
  • De quel registre relève cet emploi en France ou ailleurs qu'au Québec, comment est-il perçu, se limite-t-il à un domaine particulier, et remonte-il à bien avant 1995 ; y a-t-il une nuance à faire avec un emploi à l'oral ?
  • De quel registre relève cet emploi au Québec, comment est-il perçu, se limite-t-il à un domaine particulier, et remonte-il à bien avant 2005 ; y a-t-il une nuance à faire avec un emploi à l'oral ?

Il s'agit d'une variante de la question qu'on semble se poser à la BDL...

Raison de l'origine récente de l'emploi de l'adjectif « malaisant » à l'écrit : France ou Québec, etc. ?

L'adjectif malaisant pour « ce qui provoque ou cause un malaise » est inconnu des dictionnaires Larousse, TLFi et DHLF, alors que Hachette le note familier et que le Wiktionnaire le dit du Québec. Personnellement je le croyais plutôt familier, ou régional, et j'entretenais même l'idée que ça pouvait provenir du français des provinces atlantiques, que j'associe généralement à un français plus ancien que le mien (à tort ou à raison) ; en plus je le sens comme un participe présent basé sur un verbe que je ne connais pas. Sauf qu'ensuite on le retrouve en France :

L’œil se perd, ne sait pas trop où regarder : le bassin verdâtre où flotte une statue humanoïde ? La maquette d’un bâtiment ? La vidéo d’une émission de télé-crochet thaïlandais où une jeune femme frotte son corps enduit de peinture sur une toile blanche, comme une performance d’Yves Klein ? Les murs couverts d’explosions multicolores ? Il n’y a là aucun effet malaisant, plutôt une gêne, une question qui naît : qu’est ce que c’est que ce bazar ?

[ Korakrit Arunanondchai, esprit de ciel, ds. Libération, article de Clément Ghys, 21 juillet 2015 à 20:46, je souligne ; exemple mentionné à la BDL. ]

Qui plus est, ce serait apparu dans la presse en France en 1995 et au Québec en 2005 : l'emploi en France précéderait donc celui au Québec, et dans tous les cas ce serait un emploi récent (BDL). On reste personnellement surpris.


  • D'où viendrait spontanément le cas échéant cet adjectif et pourquoi le besoin d'avoir ce terme qui évite une périphrase (qui rend/met...) se manifesterait-il de manière si contemporaine (<25 ans) alors que le verbe malaiser du Berry est lui éteint depuis fort longtemps et que malaisé est souvent vieilli ?
  • Y a-t-il une différence pertinente à l'explication ici entre un adjectif qui peut être rendu par une relative avec une verbe d'état pur (être) et une autre comme avec malaisant où on aurait plutôt un verbe sémantiquement plus riche (provoque/rend/met) avec un substantif (le malaise, mal à l'aise) ?
  • S'agit-il de deux emplois distincts au Québec et en France ?
  • De quel registre relève cet emploi en France ou ailleurs qu'au Québec, comment est-il perçu, se limite-t-il à un domaine particulier, et remonte-il à bien avant 1995 ; y a-t-il une nuance à faire avec un emploi à l'oral ?
  • De quel registre relève cet emploi au Québec, comment est-il perçu, se limite-t-il à un domaine particulier, et remonte-il à bien avant 2005 ; y a-t-il une nuance à faire avec un emploi à l'oral ?

Il s'agit d'une variante de la question qu'on semble se poser à la BDL...

L'adjectif « malaisant » : France ou Québec, registre, etc. ?

L'adjectif malaisant pour « ce qui provoque ou cause un malaise » est inconnu des dictionnaires Larousse, TLFi et DHLF, alors que Hachette le note familier et que le Wiktionnaire le dit du Québec. Personnellement je le croyais plutôt familier, ou régional, et j'entretenais même l'idée que ça pouvait provenir du français des provinces atlantiques, que j'associe généralement à un français plus ancien que le mien (à tort ou à raison) ; en plus je le sens comme un participe présent basé sur un verbe que je ne connais pas. Sauf qu'ensuite on le retrouve en France :

L’œil se perd, ne sait pas trop où regarder : le bassin verdâtre où flotte une statue humanoïde ? La maquette d’un bâtiment ? La vidéo d’une émission de télé-crochet thaïlandais où une jeune femme frotte son corps enduit de peinture sur une toile blanche, comme une performance d’Yves Klein ? Les murs couverts d’explosions multicolores ? Il n’y a là aucun effet malaisant, plutôt une gêne, une question qui naît : qu’est ce que c’est que ce bazar ?

[ Korakrit Arunanondchai, esprit de ciel, ds. Libération, article de Clément Ghys, 21 juillet 2015 à 20:46, je souligne ; exemple mentionné à la BDL. ]

Qui plus est, ce serait apparu dans la presse en France en 1995 et au Québec en 2005 : l'emploi en France précéderait donc celui au Québec, et dans tous les cas ce serait un emploi récent (BDL). On reste personnellement surpris.


  • S'agit-il de deux emplois distincts au Québec et en France, de quel registre ça relève, est-ce la même chose à l'oral ; a-t-on d'autres précisions ?
  • Je fais mienne l'essentiel de la question à l'article de la BDL : d'où viendrait spontanément le cas échéant cet adjectif et pourquoi le besoin d'avoir ce terme qui évite une périphrase (qui rend/met...) se manifesterait-il de manière si contemporaine (<25 ans) alors que le verbe malaiser du Berry est lui éteint depuis fort longtemps et que malaisé est souvent vieilli ?
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L'adjectif malaisant pour « ce qui provoque ou cause un malaise » est inconnu des dictionnaires Larousse, TLFi et DHLF, alors que Hachette le note familier et que le Wiktionnaire le dit du Québec. Personnellement je le croyais plutôt familier, ou régional, et j'entretenais même l'idée que ça pouvait provenir du français des provinces atlantiques, que j'associe généralement à un français plus ancien que le mien (à tort ou à raison) ; en plus je le sens comme un participe présent basé sur un verbe que je ne connais pas. Sauf qu'ensuite on le retrouve en France :

L’œil se perd, ne sait pas trop où regarder : le bassin verdâtre où flotte une statue humanoïde ? La maquette d’un bâtiment ? La vidéo d’une émission de télé-crochet thaïlandais où une jeune femme frotte son corps enduit de peinture sur une toile blanche, comme une performance d’Yves Klein ? Les murs couverts d’explosions multicolores ? Il n’y a là aucun effet malaisant, plutôt une gêne, une question qui naît : qu’est ce que c’est que ce bazar ?

[ Korakrit Arunanondchai, esprit de ciel, ds. Libération, article de Clément Ghys, 21 juillet 2015 à 20:46, je souligne ; exemple mentionné à la BDL. ]

Qui plus est, ce serait apparu dans la presse en France en 1995 et au Québec en 2005 : l'emploi en France précéderait donc celui au Québec, et dans tous les cas ce serait un emploi récent (BDL). On reste personnellement surpris.


  • D'où viendrait spontanément le cas échéant cet adjectif et pourquoi le besoin d'avoir ce terme qui évite une périphrase (qui rend/met...) se manifesterait-il de manière si contemporaine (<25 ans) alors que le verbe malaiser du Berry est lui éteint depuis fort longtemps et que malaisé est souvent vieilli ?
  • Y a-t-il une différence pertinente à l'explication ici entre un adjectif qui peut être rendu par une relative avec une verbe d'état pur (être) et une autre comme avec malaisant où on aurait plutôt un verbe sémantiquement plus riche (provoque/rend/met) avec un substantif (le malaise, mal à l'aise) ?
  • S'agit-il de deux emplois distincts au Québec et en France ?
  • De quel registre relève cet emploi en France ou ailleurs qu'au Québec, comment est-il perçu, se limite-t-il à un domaine particulier, et remonte-il à bien avant 1995 ; y a-t-il une nuance à faire avec un emploi à l'oral ?
  • De quel registre relève cet emploi au Québec, comment est-il perçu, se limite-t-il à un domaine particulier, et remonte-il à bien avant 2005 ; y a-t-il une nuance à faire avec un emploi à l'oral ?

Il s'agit d'une variante de la question qu'on semble se poser à la BDL...