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« Nous aut' » est une forme abrégée de « nous autres ». Il y a deux choses à dire sur ce sujet.


Premièrement ce qui concerne cette expression « nous autres ». Comme tu peux le voir dans ce fil WordReference, plusieurs langues romanes se servent d'une telle expression, qui a pour origine le « nous exclusif », c'est-à-dire « nous, et non vous à qui nous nous addressons ».

Nous avons (tous) quelque chose en commun.

 

Par contre, nous autres (nous) partageons beacoup, mais vous, vous ne nous ressemblez pas.

Comparez le mot espagnol « nosotros » et d'autres mots en d'autres langues, cités dans ce fil-là.

Mais avec le temps, cette expression « s'aplatit », perd de sa propre nuance de « exclusivité », pour devenir synonyme de « nous ». En effet, en espagnol il ne reste que « nosotros/nosotras » pour exprimer « nous », et ce n'est pas la seule langue qui se comporte ainsi. Mais l'insistance sur « nous » comme groupe identifiable, marqué d'une particularité quelconque, demeure.

Selon les autres rédacteurs, l'expression est plus courante au Québec. (Alors @Feelew rapporte que cette expression et la structure emphatique entière qu'on est sur le point de voir sont régulières mais se disent plutôt à l'oral.)


OK, donc si on a essentiellement « nous » à ce stade, qu'est-ce que signifie la phrase ?

C'est qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

Premièrement, on constate que la phrase a du sens même si réduite à celle-ci :

C'est qu'on aime en parler, souvent.
When you consider that we like to talk about it a lot.

Or ce qui on y ajoute en disant « nous aut' » et « du weekend » sont des précisions emphatiques, qui nous rappellent de quoi il s'agit : « on » veut dire « nous (nous qui ne disons pas fin de semaine) », et « en », au cas où l'on a perdu la référence, veut dire « du weekend ».

C'est qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
When you consider that us folks like to talk about the weekend a lot.

La'essentiel de cet énoncé est une blague sur la paresse des locuteurs (à un niveau plus soutenu) :

Quant à nous, nous utilisons le mot « week-end » parce que la rapidité et la facilité dont on peut le prononcer convient bien à nous qui aimons parler du week-end. :)

Ce type de répétition emphatique se produit très souvent là où un mot ou une expression ne convient pas à l'emphase, règle qui s'applique très souvent aux pronoms sujets qui doivent être renforcés.

Tu dirais ça ? Moi je dirais autre chose.

 

Le parti de mon adversaire ne se soucie pas des besoins des canadiens, mais nous on garde vos meilleurs intérêts à cœur.
Expression préférée de Tom Mulcair (NPD) lors de l'élection fédérale canadienne en 2015.

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« Nous aut' » est une forme abrégée de « nous autres ». Il y a deux choses à dire sur ce sujet.


Premièrement ce qui concerne cette expression « nous autres ». Comme tu peux le voir dans ce fil WordReference, plusieurs langues romanes se servent d'une telle expression, qui a pour origine le « nous exclusif », c'est-à-dire « nous, et non vous à qui nous nous addressons ».

Nous avons (tous) quelque chose en commun.

 

Par contre, nous autres (nous) partageons beacoup, mais vous, vous ne nous ressemblez pas.

Comparez le mot espagnol « nosotros » et d'autres mots en d'autres langues, cités dans ce fil-là.

Mais avec le temps, cette expression « s'aplatit », perd de sa propre nuance de « exclusivité », pour devenir synonyme de « nous ». En effet, en espagnol il ne reste que « nosotros/nosotras » pour exprimer « nous », et ce n'est pas la seule langue qui se comporte ainsi. Mais l'insistance sur « nous » comme groupe identifiable, marqué d'une particularité quelconque, demeure.

Selon les autres rédacteurs, l'expression est plus courante au Québec. (Alors @Feelew rapporte que cette expression et la structure emphatique entière qu'on est sur le point de voir sont régulières mais se disent plutôt à l'oral.)


OK, donc si on a essentiellement « nous » à ce stade, qu'est-ce que signifie la phrase ?

C'est qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

Premièrement, on constate que la phrase a du sens même si réduite à celle-ci :

C'est qu'on aime en parler, souvent.
When you consider that we like to talk about it a lot.

Or ce qui on y ajoute en disant « nous aut' » et « du weekend » sont des précisions emphatiques, qui nous rappellent de quoi il s'agit : « on » veut dire « nous (nous qui ne disons pas fin de semaine) », et « en », au cas où l'on a perdu la référence, veut dire « du weekend ».

C'est qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
When you consider that us folks like to talk about the weekend a lot.

La'essentiel de cet énoncé est une blague sur la paresse des locuteurs (à un niveau plus soutenu) :

Quant à nous, nous utilisons le mot « week-end » parce que la rapidité et la facilité dont on peut le prononcer convient bien à nous qui aimons parler du week-end. :)

Ce type de répétition emphatique se produit très souvent là où un mot ou une expression ne convient pas à l'emphase, règle qui s'applique très souvent aux pronoms sujets qui doivent être renforcés.

Tu dirais ça ? Moi je dirais autre chose.

 

Le parti de mon adversaire ne se soucie pas des besoins des canadiens, mais nous on garde vos meilleurs intérêts à cœur.
Expression préférée de Tom Mulcair (NPD) lors de l'élection fédérale canadienne en 2015.

Pour en faire une réponse des commentaires :

« Nous aut' » est une forme abrégée de « nous autres ». Il y a deux choses à dire sur ce sujet.


Premièrement ce qui concerne cette expression « nous autres ». Comme tu peux le voir dans ce fil WordReference, plusieurs langues romanes se servent d'une telle expression, qui a pour origine le « nous exclusif », c'est-à-dire « nous, et non vous à qui nous nous addressons ».

Nous avons (tous) quelque chose en commun.

Par contre, nous autres (nous) partageons beacoup, mais vous, vous ne nous ressemblez pas.

Comparez le mot espagnol « nosotros » et d'autres mots en d'autres langues, cités dans ce fil-là.

Mais avec le temps, cette expression « s'aplatit », perd de sa propre nuance de « exclusivité », pour devenir synonyme de « nous ». En effet, en espagnol il ne reste que « nosotros/nosotras » pour exprimer « nous », et ce n'est pas la seule langue qui se comporte ainsi. Mais l'insistance sur « nous » comme groupe identifiable, marqué d'une particularité quelconque, demeure.

Selon les autres rédacteurs, l'expression est plus courante au Québec. (Alors @Feelew rapporte que cette expression et la structure emphatique entière qu'on est sur le point de voir sont régulières mais se disent plutôt à l'oral.)


OK, donc si on a essentiellement « nous » à ce stade, qu'est-ce que signifie la phrase ?

C'est qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

Premièrement, on constate que la phrase a du sens même si réduite à celle-ci :

C'est qu'on aime en parler, souvent.
When you consider that we like to talk about it a lot.

Or ce qui on y ajoute en disant « nous aut' » et « du weekend » sont des précisions emphatiques, qui nous rappellent de quoi il s'agit : « on » veut dire « nous (nous qui ne disons pas fin de semaine) », et « en », au cas où l'on a perdu la référence, veut dire « du weekend ».

C'est qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
When you consider that us folks like to talk about the weekend a lot.

La'essentiel de cet énoncé est une blague sur la paresse des locuteurs (à un niveau plus soutenu) :

Quant à nous, nous utilisons le mot « week-end » parce que la rapidité et la facilité dont on peut le prononcer convient bien à nous qui aimons parler du week-end. :)

Ce type de répétition emphatique se produit très souvent là où un mot ou une expression ne convient pas à l'emphase, règle qui s'applique très souvent aux pronoms sujets qui doivent être renforcés.

Tu dirais ça ? Moi je dirais autre chose.

Le parti de mon adversaire ne se soucie pas des besoins des canadiens, mais nous on garde vos meilleurs intérêts à cœur.
Expression préférée de Tom Mulcair (NPD) lors de l'élection fédérale canadienne en 2015.

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C'est (ce) qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

C'est (ce) qu'on aime en parler, souvent.
That's whatWhen you consider that we like to talk about much of the timeit a lot.

C'est (ce) qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
Anyway, that's whatWhen you consider that us folks like to talk about the weweekend prefer to say, much of the time — the "weekend"a lot.

On peut supposer qu'il existe d'autres gens qui parlent d'autre chose, à savoir la « finLa'essentiel de semaine ».cet énoncé est une blague sur la paresse des locuteurs (à un niveau plus soutenu) :

Quant à nous, nous utilisons le mot « week-end » parce que la rapidité et la facilité dont on peut le prononcer convient bien à nous qui aimons parler du week-end. :)

C'est (ce) qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

C'est (ce) qu'on aime en parler, souvent.
That's what we like to talk about much of the time.

C'est (ce) qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
Anyway, that's what we prefer to say, much of the time — the "weekend".

On peut supposer qu'il existe d'autres gens qui parlent d'autre chose, à savoir la « fin de semaine ».

C'est qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

C'est qu'on aime en parler, souvent.
When you consider that we like to talk about it a lot.

C'est qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
When you consider that us folks like to talk about the weekend a lot.

La'essentiel de cet énoncé est une blague sur la paresse des locuteurs (à un niveau plus soutenu) :

Quant à nous, nous utilisons le mot « week-end » parce que la rapidité et la facilité dont on peut le prononcer convient bien à nous qui aimons parler du week-end. :)

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« Nous aut' » est une forme abrégée de « nous autres ». Il y a deux choses à dire sur ce sujet.


Premièrement ce qui concerne cette expression « nous autres ». Comme tu peux le voir dans ce fil WordReference, plusieurs langues romanes se servent d'une telle expression, qui a pour origine le « nous exclusif », c'est-à-dire « nous, et non vous à qui nous nous addressons ».

Nous avons (tous) quelque chose en commun.

Par contre, nous autres partagent quelque chose(nous) partageons beacoup, mais vous, vous ne nous ressemblez pas.

Comparez le mot espagnol « nosotros » et d'autres mots en d'autres langues, cités dans ce fil-là.

Mais avec le temps, cette expression « s'aplatit », perd de sa propre nuance de « exclusivité », pour devenir synonyme de « nous ». En effet, en espagnol il ne reste que « nosotros/nosotras » pour exprimer « nous », et ce n'est pas la seule langue qui se comporte ainsi. Mais l'insistance sur « nous » comme groupe identifiable, marqué d'une particularité quelconque, demeure.

Selon les autres rédacteurs, l'expression est plus courante au Québec. (Alors @Feelew rapporte que cette expression et la structure emphatique entière qu'on est sur le point de voir sont régulières mais se disent plutôt à l'oral.)


OK, donc si on a essentiellement « nous » à ce stade, qu'est-ce que signifie la phrase ?

C'est (ce) qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

Premièrement, on constate que la phrase a du sens même si réduite à celle-ci :

C'est (ce) qu'on aime en parler, souvent.
That's what we like to talk about much of the time.

Or ce qui on y ajoute en disant « nous aut' » et « du weekend » sont des précisions emphatiques, qui nous rappellent de quoi il s'agit : « on » veut dire « nous (nous qui ne disons pas fin de semaine) », et « en », au cas où l'on a perdu la référence, veut dire « du weekend ».

C'est (ce) qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
Anyway, that's what we prefer to say, much of the time — the "weekend".

On peut supposer qu'il existe d'autres gens qui parlent d'autre chose, à savoir la « fin de semaine ».

Ce type de répétition emphatique se produit très souvent là où un mot ou une expression ne convient pas à l'emphase, règle qui s'applique très souvent aux pronoms sujets qui doivent être renforcés.

Tu dirais ça ? Moi je dirais autre chose.

Le parti de mon adversaire ne se soucie pas des besoins des canadiens, mais nous on garde vos meilleurs intérêts à cœur.
Expression préférée de Tom Mulcair (NPD) lors de l'élection fédérale canadienne en 2015.

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« Nous aut' » est une forme abrégée de « nous autres ». Il y a deux choses à dire sur ce sujet.


Premièrement ce qui concerne cette expression « nous autres ». Comme tu peux le voir dans ce fil WordReference, plusieurs langues romanes se servent d'une telle expression, qui a pour origine le « nous exclusif », c'est-à-dire « nous, et non vous à qui nous nous addressons ».

Nous avons (tous) quelque chose en commun.

Par contre, nous autres partagent quelque chose, mais vous, vous ne nous ressemblez pas.

Comparez le mot espagnol « nosotros » et d'autres mots en d'autres langues, cités dans ce fil-là.

Mais avec le temps, cette expression « s'aplatit », perd de sa propre nuance de « exclusivité », pour devenir synonyme de « nous ». En effet, en espagnol il ne reste que « nosotros/nosotras » pour exprimer « nous », et ce n'est pas la seule langue qui se comporte ainsi. Mais l'insistance sur « nous » comme groupe identifiable, marqué d'une particularité quelconque, demeure.

Selon les autres rédacteurs, l'expression est plus courante au Québec. (Alors @Feelew rapporte que cette expression et la structure emphatique entière qu'on est sur le point de voir sont régulières mais se disent plutôt à l'oral.)


OK, donc si on a essentiellement « nous » à ce stade, qu'est-ce que signifie la phrase ?

C'est (ce) qu'on aime en parler, (quant à) nous, souvent, du week-end.

Premièrement, on constate que la phrase a du sens même si réduite à celle-ci :

C'est (ce) qu'on aime en parler, souvent.
That's what we like to talk about much of the time.

Or ce qui on y ajoute en disant « nous aut' » et « du weekend » sont des précisions emphatiques, qui nous rappellent de quoi il s'agit : « on » veut dire « nous (nous qui ne disons pas fin de semaine) », et « en », au cas où l'on a perdu la référence, veut dire « du weekend ».

C'est (ce) qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
Anyway, that's what we prefer to say, much of the time — the "weekend".

On peut supposer qu'il existe d'autres gens qui parlent d'autre chose, à savoir la « fin de semaine ».

Ce type de répétition emphatique se produit très souvent là où un mot ou une expression ne convient pas à l'emphase, règle qui s'applique très souvent aux pronoms sujets qui doivent être renforcés.

Tu dirais ça ? Moi je dirais autre chose.

Le parti de mon adversaire ne se soucie pas des besoins des canadiens, mais nous on garde vos meilleurs intérêts à cœur.
Expression préférée de Tom Mulcair (NPD) lors de l'élection fédérale canadienne en 2015.

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« Nous aut' » est une forme abrégée de « nous autres ». Il y a deux choses à dire sur ce sujet.


Premièrement ce qui concerne cette expression « nous autres ». Comme tu peux le voir dans ce fil WordReference, plusieurs langues romanes se servent d'une telle expression, qui a pour origine le « nous exclusif », c'est-à-dire « nous, et non vous à qui nous nous addressons ».

Nous avons (tous) quelque chose en commun.

Par contre, nous autres (nous) partageons beacoup, mais vous, vous ne nous ressemblez pas.

Comparez le mot espagnol « nosotros » et d'autres mots en d'autres langues, cités dans ce fil-là.

Mais avec le temps, cette expression « s'aplatit », perd de sa propre nuance de « exclusivité », pour devenir synonyme de « nous ». En effet, en espagnol il ne reste que « nosotros/nosotras » pour exprimer « nous », et ce n'est pas la seule langue qui se comporte ainsi. Mais l'insistance sur « nous » comme groupe identifiable, marqué d'une particularité quelconque, demeure.

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Premièrement, on constate que la phrase a du sens même si réduite à celle-ci :

C'est (ce) qu'on aime en parler, souvent.
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Or ce qui on y ajoute en disant « nous aut' » et « du weekend » sont des précisions emphatiques, qui nous rappellent de quoi il s'agit : « on » veut dire « nous (nous qui ne disons pas fin de semaine) », et « en », au cas où l'on a perdu la référence, veut dire « du weekend ».

C'est (ce) qu'on aime en parler nous aut' souvent, du weekend.
Anyway, that's what we prefer to say, much of the time — the "weekend".

On peut supposer qu'il existe d'autres gens qui parlent d'autre chose, à savoir la « fin de semaine ».

Ce type de répétition emphatique se produit très souvent là où un mot ou une expression ne convient pas à l'emphase, règle qui s'applique très souvent aux pronoms sujets qui doivent être renforcés.

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