Il s'agit d'une formule toute faite assez courante et bien sûr correcte.
La formule la plus complète syntaxiquement parlant serait :
En vous en souhaitant une bonne réception,...
mais elle est un peutrop lourde à cause de la répétition des en. Le premier, celui du gérondif, est donc très souvent omis comme l'est aussi l'article une.
Dans tous les cas, la proposition introduite par le gérondif est équivalente à une subordonnée circonstancielle temporelle qui indique la simultanéité de l'action avec la principale. Un problème est que cette principale est souvent absente caret seulement sous entendue.
Quand ce n'est pas le cas, la phrase complète peut être, par exemple :
[Tout en] vous en souhaitant bonne réception, je vous prie d'agréer l'expression de mes salutations distinguées.
En fait référence à quelque chose qui doit être reçu avec le courrier ou indépendamment de celui-ci mais qui a été mentionné précédemment, équivalent.
La phrase est donc équivalente à :
En même temps que je vous souhaite (ou que nous vous souhaitons) une bonne réception de la chose en question,...