En complément, voici le texte de l'avis de l'Office québécois de la langue française (OQLF) du 28 juillet 1979 (à la p. 7394) publié conformément aux dispositions de la Charte de la langue française, auquel on réfère souvent, comme en témoigne une autre réponse :
Avis de recommandation
Conformément à l'article 116 de la Charte de la langue française française, avisavis public est donné que l'Office de la langue française, à sa séance régulière du 6 juillet 1979, a recommandé:
Féminisation des titres
Relativement au genre des appellations d'emploi, l'utilisation des formes féminines dans tous les cas possibles:
— soit à l'aide du féminin usité. Exemples: couturière, infirmière, avocate;
— soit à l'aide du terme épicène marqué par un déterminant féminin. Exemples: une journaliste, une architecte, une ministre;
— soit par la création spontanée d'une forme féminine qui respecte la morphologie française. Exemples: députée, chirurgienne, praticienne;
— soit par l'adjonction du mot femme. Exemples: femme-magistrat, femme-chef d'entreprise, femme-ingénieur.