Presque toujours au nombre de deux par machine, les pantographes exercent un certain effort de bas en haut sur les fils de contact dont ils suivent automatiquement les variations de hauteur. Un pantographe se compose, essentiellement: −d'un bâti (...) fixé sur le toit de la machine au moyen d'isolateurs; −de cadres en tubes d'acier (...) articulés autour des axes (...); −d'une semelle (...) qui porte les surfaces de contact avec la caténaire.
[ Matér. roulant ch. de fer, Bailleul, 1951, au TLFi à pantographe ]
On parle du mécanisme par lequel une locomotive est alimentée en électricité quand la semelle du pantographe entre en contact avec la caténaire qui elle est suspendue à l'aide des supports le long de la voie ferrée ; il s'agit de transport de courant par caténaire. La caténaire est un emprunt au latin dans le sens de (relatif à la) chaîne. Généralement on peut imaginer que la direction que prend la caténaire ressemble à celle que prend la voie ferrée. Et donc on présente un exemple, possiblement d'un emploi technique, avec la bifurcation dans le sens de « [d]ivision en deux branches, en deux voies à la manière d'une fourche » (TLFi) (on a même la trifurcation, rare comme mot, et autres trucs particuliers, emplois par métonymie avec la route, la rivière, la plomberie etc.) :
Votre regard n'a pu la suivre qu'un instant [la locomotive] comme ... ces signaux, ces caténaires, leurs poteaux et leurs bifurcations [...]
[ La Modification, M. Butor, 1957 ]
On y parle bien de la bifurcation des caténaires, phénomène sans doute particulièrement prononcé à l'approche de certaines gares.
- Quel est l'antonyme de la bifurcation des caténaires ?
- Est-ce le même terme qu'on utilise avec la voie ferrée ?
- Généralement, à l'extérieur du vocabulaire professionnel, emploie-t-on ces termes (bifurcation, son antonyme etc.) pour décrire un phénomène analogue (avec la route, l'eau, l'objet etc.) ?