This question is on this passage from chapter 7 of La porte étroite by André Gide.
Jérôme had noted certain 'ouvrages de piété vulgaire' at Alissa's bedside. Now, in this passage, Alissa gives her view of Pascal. The passage ends with Alissa reverting to 'ouvrages de piété vulgaire,' which she calls 'Les pauvres âmes que voici.'
I doubt we need this much context for my question, but I give it just in case.
– Tant de grandiloquence étonne, et tant d’effort ; et pour prouver si peu. Je me demande parfois si son intonation pathétique n’est pas l’effet plutôt du doute que de la foi. La foi parfaite n’a pas tant de larmes ni de tremblement dans la voix.
– C’est ce tremblement, ce sont ces larmes qui font la beauté de cette voix – essayai-je de repartir, mais sans courage, car je ne reconnaissais dans ces paroles rien de ce que je chérissais dans Alissa. Je les transcris telles que je m’en souviens et sans y apporter après coup art ni logique.
– S’il n’avait pas d’abord vidé la vie présente de sa joie, reprit-elle, elle pèserait plus lourd dans la balance que…
– Que quoi ? fis-je, interdit par ses étranges propos.
– Que l’incertaine félicité qu’il propose.
– N’y crois-tu donc pas ? m’écriai-je.
– Qu’importe ! reprit-elle ; je veux qu’elle demeure incertaine afin que tout soupçon de marché soit écarté. C’est par noblesse naturelle, non par espoir de récompense, que l’âme éprise de Dieu va s’enfoncer dans la vertu.
– De là ce secret scepticisme où se réfugie la noblesse d’un Pascal.
– Non scepticisme : jansénisme, dit-elle en souriant. Qu’avais-je affaire de cela ? Les pauvres âmes que voici – et elle se retournait vers ses livres – seraient bien embarrassées de dire si elles sont jansénistes, quiétistes ou je ne sais quoi de différent. Elles s’inclinent devant Dieu comme des herbes qu’un vent presse, sans malice, sans trouble, sans beauté. Elles se tiennent pour peu remarquables et savent qu’elles ne doivent quelque valeur qu’à leur effacement devant Dieu.
Let me name the bits in question so I can refer to them.
(A) Elles se tiennent pour peu remarquables et (B) savent qu’elles ne doivent quelque valeur qu’à leur effacement devant Dieu.
QUESTION
Is the whole thing--i.e. (A) & (B)--a good, natural sounding sentence?
(I assume it is. Just want to make sure.)
Does (B) standing alone without (A) also sound OK?
(I mean (B) with an 'elles' to serve as its subject.)
BACKGROUND
The motivation for this question is as follows.
In English,
(C) They know that they owe a little worth only to their effacement before God.
would not sound very good. (I know that quelque can also mean some. Please make the substitution in your mind if you wish.)
You would want to say something like:
They know that they owe their little worth only to their effacement before God.
or,
They know that they owe only to their effacement before God what little worth they have.
That is, you want to make it a definite parcel of worth as it were, not an indefinite quantum.
One way to make that definite parcel may be to say (C), but somehow emphasize a little (e.g. pause right after owe and shrug your shoulders at a little). (I am not even sure if that's going to work.)
In English again, little or nothing to serve as contrast to a little might help. For example, this might sound better than (C):
They see nothing remarkable in themselves and know that it is a little worth they have, all of it owing only to their effacement before God.
The question is whether there is no similar pressure on quelque and whether quelque standing in the middle of (A) + (B) or even (B) alone sounds just fine.