Il existe une expression familière, populaire ou argotique, faire sa fête à quelqu'un, par antiphrase, signifiant malmener physiquement ou moralement quelqu'un (Larousse en ligne, Ac.9 ; var. souhaiter, ça va être TLFi).
Leur fête aux enfants migrants.
Sa fête à la dignité des enfants migrants.
On aurait dans ces deux exemples l'expression en question avec ellipse du verbe (faire) et avec un désir de construire une phrase un peu trompe l’œil (dans un titre par exemple), et dans le deuxième une extension du sens à une caractéristique indélébile de l'être humain (sa dignité, il irait sans dire), peut-être par métonymie. Est-ce compréhensible ?
- L'ellipse du verbe faire est-elle comprise, est-elle inusitée avec cette locution ?
- La locution se comprend-elle encore quand on l'étend à l'attribut de la personne plutôt qu'à la personne nommément et dans ce cas a-t-on une hésitation avec le pronom ici ; est-ce inusité ?