2 Answers
It can, but it is not mandatory. Both que and si can be used to coordinate conditional propositions and both are common and grammatical.
In the former case, que is just a generic conjunction used to avoid repeating si. Not using any conjunction might even be a better style as long as both clauses share the same subject.
A. With the indicative (see note below) and si ... et que ...:
S'il retéléphone demain et qu'il veut savoir où j'étais, dis-lui que j'étais chez ma mère.
Si Hélène hérite de la maison et qu'elle la vend, tante Zoé sera furieuse.
Si le temps change et qu'il se met à pleuvoir, on annulera la sortie
B. Repeating si :
S'il retéléphone demain et s'il veut savoir où j'étais, dis-lui que j'étais chez ma mère.
Si Hélène hérite de la maison et si elle la vend, tante Zoé sera furieuse.
Si le temps change et s'il se met à pleuvoir, on annulera la sortie
C. Dropping the conjunction:
S'il retéléphone demain et veut savoir où j'étais, dis-lui que j'étais chez ma mère.
Si Hélène hérite de la maison et la vend, tante Zoé sera furieuse.
Impossible here as the subjects are different (le temps vs the impersonal il):
Si le temps change
et se met à pleuvoir, on annulera la sortie
Note that all three sentences of this grammar book are using a subjunctive that sounds outdated and that I had never heard or read before doing some research.
The Grammaire de l'Académie, 1842, states (bold mine):
Que sert à éviter la répétition de beaucoup de conjonctions telles que comme, quand, si, lorsque, puis- que, quoique, attendu que, etc : comme Dieu est bon et Qu'il est juste, il récompensera la vertu, c'est-à-dire et comme il est juste. — S'il vient et qu'il veuille me parler, c'est-à-dire, et s'il veut, etc.
Grevisse in Le Bon usage states both the subjunctive and indicative are used.
1157 Mode après que remplaçant si.
Après que remplaçant si (ou comme si) dans la coordination de propositions conditionnelles (§ 1078, h, 2°), on met, selon l'usage le plus soigné, le subjonctif
[...]
Cependant on trouve aussi l'indicatif:
[...]
Quote from Léautaud, Proust, de Gaulle, Mauriac are present in the second list so indicative is clearly not a colloquial only mood.
Modern usage almost always use the indicative:
D'ici un mois, le coronavirus peut partir et s'il part et que je dois lutter, je dois être prêt. Challenges.fr
S'il part et que Boateng s'en va aussi, la défense aura cet aspect. fcbayern-fr.com
S’il vient chez moi et qu’il dort dans la baignoire, je fais couler de l’eau afin qu’on prenne un bain ensemble et qu’il me gratte le dos. topito.com
-
LPH uses the subjunctive in their examples, whereas you say the indicative is correct. Can someone resolve this? Commented Sep 29, 2021 at 1:08
-
@HarryAudus Answer updated to clarify/correct this point. LPH replies should always be taken with a pinch of salt as he looks to have very little practical experience with spoken French, if any.– jlliagreCommented Sep 29, 2021 at 9:51
-
1
A conjunction can be either repeated, or repeated by representing it through the use of the marker « que », or also, neither repeated nor represented. This shown in in § 1078 B)* from LBU. The answer to why « que » can be used does not come as a hard and fast reasoning but rather as a common sense deduction that appears appealing enough; the facts to be found in a parenthesis in § 1078 B)* from LBU provide the support; . (bold type except title due to user LPH)
§ 1078 b) 2°
Coordination de deux propositions complètes
1° Si de l'interrogation indirecte, comme comparatif et que se répètent nécessairement
2° Les autres conjonctions peuvent, ou bien être répétées (surtout si les propositions sont senties comme nettement distinctes), ou bien être reprises par que, ou bien, plus rarement, n'être ni répétées ni reprises par que.
• La conjonction est répétée :
♦ Si j'étais toujours professeur et SI je siégeais dans un jury, les ignorances ne me surprendraient pas. (GAXOTTE, Les autres et moi, p. 141)
♦ Nous ne pourrons plus nous voir sans rougir tous les deux, SANS QUE je me sente mourir de honte et SANS QUE tes yeux ne fassent baisser les miens. (MAUPASS., Pierre et Jean, VII)
• La conjonction est reprise par que :
♦ Comme le maître était absent et QU'ils se trouvaient nombreux, ils mangeaient et ils buvaient en pleine liberté. (FLAUB., SaL, I)
♦ Lorsqu'il faisait noir, QUE les chiens de la ferme voisine commençaient à hurler et QUE le carreau de notre petite cuisine s'illuminait, je rentrais enfin. (ALAIN-FOURNIER, Gr. Meaulnes, I, 2)
♦ Même quand la pluie faisait rage et QUE Françoise avait précipitamment rentré les précieux fauteuils d'osier. (PROUST, Rech., 1.1, p. 11)
♦ Comme si vous bandiez un arc et QUE soudain vous ayez lâché votre corde. (BUTOR, Modification, p. 223)
On répète seulement le que de la locution conjonctive:
♦ Jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l'arche, malgré qu'elle fût close et QU'il fit nuit sur la terre. (PROUST, Les plaisirs et les jours, p. 13)
♦ Telle personne de cinquante ans, pourvu qu'elle fût coquette, bien mise, QU'elle eût une certaine peau, un certain regard [...], lui apparaissait [...] comme une «femme ». (ROMAINS, 6 oct., p. 268)
Plus rarement quand la coordination est implicite (c'est-à-dire sans conjonction) :
♦ Lorsque la bise souffle sur les champs, QUE les bois perdent leurs dernières feuilles. (CHAT., Génie, I, V, 7)
♦ Cela se supporte [...] « la Sainte-Chapelle parce qu'elle est minuscule, QU'elle est un oratoire. (HUYSMANS, Cathédrale, p. 406)
Il est rare aussi qu'une locution (ou quasi-locution) dont le dernier élément est où soit reprise par que :
♦ Au moment où il ouvrit la porte et QUE le pêne grinçait, il s'excusa du délabrement de cette « baraque ». (REZVANI, Canard du doute, pp. 71-72)
Cela est facilité par le fait que au moment que coexiste avec au moment où.
• La conjonction n'est ni répétée ni reprise :
♦ Si je les soutiens toujours et je les soutiens trop. (PÉGUY, Myst. des saints Innocents, p. 63)
♦ En une longue plainte, comme celle du vent lui-même, QUAND il s'engage entre deux poutres ou il souffle au trou d'un mur. (RAMUZ, Règne de l'esprit malin, II, 2)
♦ SI vous aviez eu deux nez et je vous en aurais arraché un... combien vous en resterait-il maintenant ? (IONESCO, Leçon, p. 70.)
How ungrammatical, unidiomatic or heathen is it to write si where my red arrows below are pointing, rather than que/qu'?
There is no error of grammar in the choice being made, and at most a slight infringement on account of a not quite idiomatic turn, which, moreover, not everybody will notice or even reckon as real.
- S'il retéléphone demain et qu'il veuille savoir où j'étais, dis-lui que j'étais chez ma mère.
The connection between "call again" and "wants to know" may exist or not. If the first call has been acknowledged as a call meant expressly to inquire about the whereabouts of the person who is talking, then there is a connection, and it is perhaps preferable to use « que ».
- Si Hélène hérite de la maison et qu'elle la vende, tante Zoë sera furieuse.
If Hélène has been telling everybody that in case she inherited the house she would sell it, then there is a connection, and again a majority of people will perhaps use « que », but the other possibility is acceptable.
- Si le temps change et qu'il se mette à pleuvoir, on annulera la sortie.
In this last case the two are more likely to be connected; the changing weather is really a hindrance if it is of the sort that results in rain; yet, not using « que » is acceptable.
There is below a personal example (user LPH) where, however, the use of « que » appears more critical to me.
- Si pour toi le soleil tourne autour de la terre et si pour toi, de l'autre côté des océans il ne se trouve rien, et que les gens tombent tout simplement dans le vide lorsque ils arrivent là, eh bien alors tu es un homme du Moyen Âge.
There is no possible connection between the first two propositions, and it seems that "que" would be somewhat odd, but still possible; however, the last two propositions being connected in meaning the use of "que" seems better there; the use of "si" or "que" three times would not be stylistically as satisfying.