Si je comprends bien la question, qui n'est qu'implicite, il s'agit de déterminer laquelle, des quatre possibilité convient du point de vue sens.
Il y a tout d'abord un choix à faire entre « proposition » et « avance », et il est clair à mon avis si l'on se base sur la définition de ces termes dans le TLFi.
(TLFi) − Au plur. [En parlant d'un homme] Faire des propositions. Proposer des relations sexuelles à un partenaire. Faire des propositions galantes, impertinentes.
• La nuit, me dit-elle (...) n'a pas été bonne. Il a discouru, il a chanté (...) et il m'a fait des propositions. Je n'en suis pas offensée (A. France, Rôtisserie, 1893, p.348)
• ... comme mes parents me reprochaient ma paresse et de n'avoir pas encore pris la peine d'écrire un mot à M. de Charlus, je leur avais violemment reproché de vouloir me faire accepter des propositions déshonnêtes. Mais seuls la colère, le désir de trouver la phrase qui pouvait leur être le plus désagréable m'avaient dicté cette réponse mensongère. En réalité, je n'avais rien imaginé de sensuel, ni même de sentimental, sous les offres du baron. Proust,Sodome, 1922, p.639.
(TLFi) ♦ Absol. (souvent avec une coloration péj.). Faire des avances. Avoir recours à des approches, à des manœuvres par lesquelles on cherche à séduire
• Les hommes de la sorte ont un défaut et un ridicule. Au fond, ils aiment les femmes, mais ils ne le leur disent jamais. Ils voudraient que les femmes leur sautassent au cou, leur fissent des avances. Ils consentent à être aimés d'elles. Renan, Drames philosophiques,L'Eau de jouvence, 1888, V, 1, p. 502.
Dans les deux entrées ci-dessus le texte en caractères gras est celui des définitions. Quels que soient les changements plus ou moins récents qui ont pris place et qui ne sont pas pris en compte dans le dictionnaire, un fait fondamental s'impose : la proposition est un acte qui ne laisse aucun doute quant à son but, qui est formulé explicitement, alors que les avances ne sont pas exactement de cette nature. On déduit cela des mots « approches » et « manœuvres » ; les avances sont un préliminaire aux propositions, ce que l'on a appelé « la court » en ce qui concerne le rituel formel d'un âge révolu et qui correspond à la pratique beaucoup moins formalisée qui s'y apparente et que de nos jours on appelle toujours « la court » (dans l'expression « faire la court »). Étant donné que l'une des deux personne demande la participation d'une autre dans un acte « sexuel », il est à mon avis impossible de parler d'avance, sauf peut-être d'un point de vue, sarcastique, cynique, qui n'est probablement pas celui des phrases examinées. Donc, on ne retient que la seconde phrase en tant que possibilité de langue correcte.
Néanmoins, il n'est pas question dans ces phrases « d'avances » ou de « propositions », mais de « propositions sexuelles » et d'« avances sexuelles », et ce premier terme comprend un pléonasme. Il faudrait donc changer ce terme dans la phrase.
- Cesse de lui faire des propositions, ça fait plusieurs fois que tu lui demandes si tu peux lui faire une fellation et qu’il la refuse. Je pense honnêtement que tu le poursuis de tes assiduités et que la situation frise le harcèlement sexuel.
L'examen des deux dernières phrases, qui sont similaires, montre qu'il n'existe pas un problème de choix entre les deux première (en fait, maintenant, la seconde après sa modification) et ces deux dernières. Le premier groupe aborde la question selon le point de vue de ce qu'est généralement appelée l'action (proposition) et le second selon le point de vue que cette demande serait d'un type particulier (faire une faveur) plutôt que d'un autre (recevoir une faveur), et cela est de toute façon très mal établi, ou même pas établi du tout en cela qu'apparemment personne ne sera d'accord sur le fait qu'il s'agisse de faire une faveur ou d'en recevoir une (et il y aura probablement ceux qui considèrent qu'il s'agit d'une faveur mutuelle) ; néanmoins en supposant que dans le milieu concerné cela est clair, alors il n'y a aucun critère linguistique pour déterminer quelles phrases sont préférables, ce n'est plus qu'une question de gout personnel : « demander des faveurs sexuelles à qqn », « faire des demandes de faveurs sexuelles à qqn » et « solliciter les faveurs sexuelles de qqn » sont des termes équivalent du point de vue du sens.