À l’oral (ou à l’écrit informel), je construis fréquemment des phrases comme « J’aurais su, je ne serais pas venu. » plutôt que « Si j’avais su, je ne serais pas venu. »
Tout naturellement, quand il m’arrive de sous entendre la conclusion, je préfère dire
Il a plu durant tout mon séjour à la plage. J’aurais su…
que
Il a plu durant tout mon séjour à la plage. Si j’avais su…
On me le reproche parfois. Ce sont souvent les personnes qui entendent un « Si j’aurais su, je ne serais pas venu. » que je ne me permettrais pas, mais la question de la validité de la construction est alors sur le tapis et je manque à chaque fois de références pour défendre ma position.
J’ai bien cherché à cautionner ou à infirmer l’usage à l’aide de mon Grevisse, mais je dois avouer mon incapacité à extraire efficacement la moindre information de l’ouvrage. Je me souviens avoir lu je ne sais où que la construction était correcte lorsque le verbe et le sujet étaient inversés (cf. réponse de @psychoslave).
Cette construction est correcte ? Relève-t-elle d’un belgicisme ou d’un autre localisme ?