D'abord connaître la source.
Il ne s'agit pas d'un français d'académie, mais l'expression poétique de la tragédie de l'amour non partagé, et de la faiblesse humaine.
Alors la licence poétique permet de traduire l'affolement du cœur en une suite discontinue de jaillissements de la pensée qui bien que contigus ne sont pas exactement liés.
Relire le paragraphe, écouter Brel, chanter ce passage en boucle, sans l'analyser mais en essayant de percevoir quelles sont les émotions qui surgissent ... jusqu'à ce que cela semble évident peut être un exercice de compréhension puissant.
Le lien d'@air-dex montre Muriel Robin en bataille avec la sémantique, son ego et ses manies de décortiquer la lettre en oubliant l'esprit.
Comme @Un francophone le lit, on peut rattacher la ligne à tout, mais on peut aussi constater ce qui qui s'enfuit déjà, qui pouvant être la cause de la rupture amoureuse, ou la douleur de la séparation qui s'estompe, l'amour qui s'éloigne déjà augmentant le désespoir d'une reconquête impossible ... chacun peut s'y projeter ou s'y retirer dans un vide vibrant de souvenirs.
Le qui représentant en lui-même un tout lié aux souvenirs d'une passion passée.