Il y a trois questions.
"Qu'est-ce que cela veut dire ?"
Indigne veut dire proprement: qui n'est pas digne de, qui ne mérite pas qqch qui lui est attribué.
Appliqué à une personne –une fille, un époux, un père, un fils indigne(s)– il est sous-entendu que la qualité qui n'est pas méritée est la position, le titre, de la personne.
Autrement dit "une fille indigne" est quelqu'un qui ne mérite pas d'être la fille de ses parents. C'est la définition non connotée.
Au figuré, il faudrait le contexte pour pouvoir préciser les nuances avec lesquelles ce terme est utilisé.
Il peut y avoir une connotation de rébellion sociale (si on entend fille comme dans les fils/filles d'un pays), une connotation un peu sexuelle (si fille est utilisée dans le sens "la fille avec qui je sors") etc.
Cela peut varier suivant le sens de fille ici ou de la figure parentale qui est sous-entendue dans cette phrase.
"Comment utilise-t-on le terme au quotidien ?"
C'est une expression très peu utilisée à l'oral et certainement pas "au quotidien" dans les deux pays francophones où j'ai vécu (France, Canada). Plutôt courante à l'écrit, même si l'expression de base "fils indigne" est évidemment beaucoup plus courante dû à son utilisation dans la bible.
"How to translate it in English ?"
Oxford gives "bad" or "unworthy" depending of the context. Really the concept of "the bad son" taken from the Bible became the normal and most usual term for this. It's the simplest and most accurate translation.
une fille indigne → She's a bad daughter;
une conduite indigne d'un officier → a conduct unworthy of an
officer
For reference you can read the description of this book Bad daughter by Sarah Gorham. It uses pretty much all the connotations of the term:
"Bad Daughter explores misbehavior—its risky pleasures and often tragic
consequences—through poems about “bad” daughters, sisters, and their
mothers. What happens to the sister who obeys? What if a daughter
refuses her inheritance? Can she? What sanctuary and what limits do
worship and domesticity provide? Gorham adopts several lyric
forms—‘morality tales,’ ironic prayers, scaled-down sonnets, sharp
meditations on concepts such as envy, detachment, and immortality—to
show that the self as forged by generations of women and girls is both
subversive and enduring."