J’espère que vous pouvez traduire l’emploi figuré de « la main chaude » qui je décris ici. (Je vous préviens que la traduction mot à mot est peut-être faible. )
La locution a trait à deux partis qui travaillent ensemble de quelque façon. Un d’eux est bienveillant et puissant, un pays bien vu peut-être (A). L’autre nuit au bien-être des gens, pensez à un état corrompu (B). Si le parti A a besoin de B pour parvenir à ses fins, il peut choisir de traiter avec lui, quitte à mécontenter des gens qui sont contre cette façon d’agir. Ils peuvent dire qu’on joue à la main chaude avec quelqu’un ou quelque chose qui ne mérite pas d’être soutenu.
Deux exemples
Il y a quelques années, les Pays-Bas voulaient se défaire d’une espèce de vieux chars qui n’étaient plus à la hauteur d’une bataille contemporaine. Le gouvernement voulait alors les vendre à l’Indonésie, bien que l’on soupçonnât que ce pays enfreignait les droits de l’homme. On disait que « les Pays-Bas faisaient la main chaude avec un état nuisible. »
Quand un contrevenant qui a des liaisons avec des malfaiteurs, il est parfois moins longtemps enfermé s’il les dénonce. Bien que ce soit une façon de déraciner des réseaux criminels, on trouve cette entraide honteuse. On parle de la main chaude avec des fripons.