In the examples given, seroit, avoit, aurois were pronounced /sərɛ/, /avɛ/ and /orɛ/ in Robespierre's time and are not indicative of an older pronunciation.
The 1835 reform made official and sought to impose a change in spelling (ai instead of oi) that reflected a well-established difference in pronunciation. Some writers had already used the ai spelling in their publications well before 1835. The most famous one was Voltaire who as a matter of principle wanted spelling to reflect more faithfully actual pronunciation.
He wrote in a letter to Mme Denis, dated 18 January 1752 : « Ce qu'on vous a dit contre l'orthographe du Siècle de Louis XIV ne me convertira pas. Je suis toujours pour qu'on écrive comme on parle : cette méthode serait bien plus facile pour les étrangers. » The Siècle de Louis XIV he is referring to had just been published by Henning in Berlin and Voltaire had seen to it that his printer replaced oi in imperfect and present conditional endings by ai.
Voltaire's position on orthography was so extreme that he was called a néographe in Diderot and D'Alembert's Encyclopédie :
NÉOGRAPHE. On nomme ainsi celui qui affecte une manière d’écrire nouvelle et contraire à l’orthographe reçue. L’orthographe ordinaire nous fait écrire françois, anglois, j’étois, ils aimeroient; M. de Voltaire écrit français, anglais, j’étais, ils aimeraient, en mettant ai pour oi dans ces exemples, et partout où l’oi est le signe d’un e ouvert. Nous employons des lettres majuscules à la tête de chaque phrase qui commence après un point, à la tête de chaque nom propre, etc. M. de Voltaire avoit supprimé toutes ces capitales dans la premiere édition de son Siècle de Louis XIV publié sous le nom de M. de Francheville.
As to when seroit came to be pronounced /sərɛ/, Brunot and Bruneau in their Précis historique de la langue française say the following :
Avois /avwɛ/, etc. et aurois /orwɛ/, etc., se prononçaient à la Cour /avɛ/, /orɛ/ dès la fin du 16e siècle. En 1695, Hindret rapporte que « quelques savants », « il y a environ vingt ans », voulurent faire revivre la diphtongue /wɛ/ des imparfaits, « quoiqu'il y eût déjà plus de trente ans qu'elle était hors d'usage dans ces terminaisons ». Ils prononçaient la diphtongue « à pleine bouche », « pour donner, disaient-ils, une prononciation plus mâle et plus ferme à ces terminaisons ». Mais cet usage « ne fut pas de durée ». C'est donc vers 1650 que ces prononciations anciennes (/avwɛ/, /orwɛ/) ont disparu au barreau et dans le monde des prédicateurs, où elles s'étaient conservées plus longtemps.