Sans aborder les aspects philosophiques qui en découlent, je souhaite connaître la méthode à utiliser sur la phrase suivante, de manière à pouvoir réduire sa longueur à sa forme la plus canonique, tout en conservant l'entier de son sens ?
Il est des circonstances dans la vie où l'homme, quel qu'intelligent qu'il soit, n'en obtempère pas moins à des raisons qui, bien qu'aléatoires, n'en sont pas moins intrinsèques et absolues, et réciproquement."
Prenons l'exemple d'une autre phrase,
Le merveilleux ciel bleu d'où jaillissent de jaunes rayons aux reflets mordorés permettant à cet étourneau sauvage de se réchauffer.
La première étape nécessaire me semble être l'élimination des adjectifs inutiles et des éléments de liaison et de rythme.
Le ciel bleu d'où jaillissent des rayons qui permettent à cet étourneau de se réchauffer.
Le terme rayon s'applique ici, par convention, aux rayons du soleil. L'information du ciel bleu n'était ici que l'indice d'un ciel dégagé et d'un soleil bien visible. Par conséquent, on peut alors écrire :
Les rayons de soleil permettent à cet étourneau de se réchauffer.
Or, nous savons que, le consensus s'accorde à dire que les rayons du soleil concernent la partie visible du spectre, laquelle n'englobe pas les infrarouges qui contribue au réchauffement de l'étourneau. Aussi, il est encore possible de simplifier la phrase.
La chaleur du soleil permet à cet étourneau de se réchauffer.
Je pense que le terme chaleur n'est ici pas nécessaire, nous comprenons aisément le sens de la phase.
Le soleil permet à cet étourneau de se réchauffer.
Et donc :
Le soleil réchauffe cet étourneau.
Ceci me semble être la forme canonique de la phrase initiale.
Qu'en est-il de ma première phrase ? Est-ce que mon raisonnement est cohérent ?