Les serments de Strasbourg sont souvent décrits comme la première trace de Français écrit. Le serment de Louis le Germanique est par exemple
« Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dift, in o quid il mi altresi fazet, et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai, qui meon vol cist meon fradre Karle in damno sit. »
La ressemblance avec le Français moderne est assez lointaine. Pourquoi alors faire remonter le Français à ce texte en particulier et ne pas, par exemple, considérer que le Latin aussi est de l'ancien Français ?