Imaginez une discussion entre deux personnes, dont la première croit que l'essence du bien est incorruptible (qu'il y a une "essence du bien") alors que la seconde pense que le bien n'existe pas sous sa forme pure parce qu'il est toujours associé à une recherche d'intérêt personnel (qu'il n'y a donc pas "d'essence du bien").
Puis-je dire de la première que :
Elle croit que le bien est une essence
L'idée derrière est de montrer qu'elle croit que le bien existe, comme une particule, indivisible, incorruptible, qu'on pourrait extraire sous forme d'essence (qu'on pourrait extraire ce qui fait sa nature, son essence même). On obtiendrait donc du bien pur, à 100%.
j'ai un doute sur l'usage du mot "essence" dans cette tournure, je connais la tournure "l'essence du bien", mais ce n'est pas ce que je cherche à dire ici. Je ne cherche pas non plus a dire que "le bien a une essence", mais que le bien est (ou n'est pas) fait d'une nature, d'une essence. (Comme si le bien était -ou pas- en chimie une particule élémentaire)
Ma phrase est elle correcte dans ce contexte ?