The question is on the highlighted clause in this passage from Camus's The Stranger.
Mais, naturellement, on ne peut pas être toujours raisonnable. D’autres fois, par exemple, je faisais des projets de loi. Je réformais les pénalités. J’avais remarqué que l’essentiel était de donner une chance au condamné. Une seule sur mille, cela suffisait pour arranger bien des choses. Ainsi, il me semblait qu’on pouvait trouver une combinaison chimique dont l’absorption tuerait le patient (je pensais : le patient) neuf fois sur dix. Lui le saurait, c’était la condition. Car en réfléchissant bien, en considérant les choses avec calme, je constatais que ce qui était défectueux avec le couperet, c’est qu’il n’y avait aucune chance, absolument aucune. Une fois pour toutes, en somme, la mort du patient avait été décidée. C’était une affaire classée, une combinaison bien arrêtée, un accord entendu et sur lequel il n’était pas question de revenir. Si le coup ratait, par extraordinaire, on recommençait. Par suite, ce qu’il y avait d’ennuyeux, c’est qu’il fallait que le condamné souhaitât le bon fonctionnement de la machine. Je dis que c’est le côté défectueux. Cela est vrai, dans un sens. Mais, dans un autre sens, j’étais obligé de reconnaître que tout le secret d’une bonne organisation était là. En somme, le condamné était obligé de collaborer moralement. C’était son intérêt que tout marchât sans accroc.
Question
According to this dictionary entry, the active voice form of obliger looks like this:
obliger quelqu'un à faire quelque chose
If so, the Camus clause might have read in the active voice thus:
L'organisation obligeait le condamné à collaborer moralement
(I am not insisting on my choice of subject or the tense for obliger there--although if I am totally off the mark, by all means, let me know.)
But when the clause went into the passive, that à became de (see Camus's original).
Now, the questions.
Am I right so far? (I would be wrong if there was simply another expression: obliger qn de faire qch.)
Assuming yes to 1, was it mandatory that à should become de when the clause went from active to passive? That is, if à remained à in the passive, that would have been ungrammatical?
Are there some general rules on when à should become de with the change of voice? Or what might be some of the other verbs for which this switch takes place?