I read this short story and I saw this sentence:
La poitrine découverte, Tristan le requiert encore de l'épée et le frappe sur les flancs d'un coup si violent que l'air en retentit.
I translated it as
The chest exposed, Tristan needed it again/still(?) of the sword and struck it on the side so violently that the air rang.
I know that "frapper d'un coup" is an idiom for "strike" so no problem with that, but I really got confused with this "Tristan le requiert encore de l'épée" why there's a "le" and a "de l'"
Context:
Le dragon avait deux cornes au front, les oreilles longues et velues,les yeux étincelants à fleur de tête tels des charbons ardents, le mufle haut dressé comme celui d’une guivre, la langue hors de la gueule, crachant de toutes parts le feu et le venin, le corps écailleux,des griffes de lion et la queue d’un serpent. Le monstre a vu Tristan : il rugit et enfle tout son corps. Le preux rassemble ses forces et, se couvrant de son écu, broche son destrier avec une telle vigueur que le coursier,tout hérissé de peu, bondit pourtant contre la bête. La lance de Tristan heurte les écailles et vole en éclats. Aussitôt le preux tire son épée,la brandit et en assène un coup terrible sur la tête du dragon, mais sans même entamer le cuir. Le monstre a senti l’atteinte : il lance ses griffes contre l’écu, les y enfonce et en fait voler les attaches. La poitrine découverte, Tristan le requiert encore de l’épée et le frappe sur les flancs d’un coup si violent que l’air en retentit. Vainement : il ne peut l’entamer. Alors,le dragon vomit par les naseaux un double jet de flammes : le haubert de Tristan noircit comme charbon,son cheval s’abat et meurt.Mais aussitôt relevé,Tristan enfonce la pointe de son épée dans la gueule du monstre :elle y pénètre toute et lui transperce le cœur. Le dragon pousse une dernière fois son cri horrible et meurt. Quand Tristan le vit mort, il lui coupa la langue jusqu’à la racine, car il voulait la conserver comme un trophée de victoire, et il la dissimula dans sa chausse,entre la chair et l’étoffe.