Souvent quand on décrit l'accent aigu on dit un truc comme « En français, l’accent aigu est placé sur la lettre e (« é ») [...] » (Wikipédia), donc l'accent placé sur et non pas l'apposition du type d'accent à la lettre comme quand on épelle un mot ou qu'on nomme l'accent, tel qu'on l'a fait dans une autre question, alors qu'on dit "on appelle é « e accent aigu »". Le LBU14, en traitant de l'accent aigu et du grave, commence une phrase par « È n'est utilisé que devant [...] » (on utilise l'italique). Le TLFi cite les Paroles de Prévert dans le contexte d'une graphie déterminée de la lettre « e » :
[...] A comme absolument athée
T comme totalement athée
H comme hermétiquement athée
É accent aigu comme étonnamment athée
E comme entièrement athée
pas libre penseur
athée
il y a une nuance
[...]Prévert, La crosse en l'air (ds. Paroles)
Évidemment, on a le mot athée en acrostiche et on ne s'étonne pas d'y rencontrer l'accent aigu...
- Comment écrit-on au long/nomme-t-on et marque-t-on le é dans une phrase : est-ce « é accent aigu » ou « e accent aigu », ou indistinctement, a-t-on déjà vu ça avec un trait d'union ou autrement, et prononce-t-on [ə] ou [e] quand on dit « ...accent aigu » dans ce genre d'apposition ?
- A-t-on une consigne générale à donner pour le pluriel « deux [é/e accent aigu] » ?