The question is on de la as highlighted in this passage from chapter 5 of La porte étroite by André Gide. The passage is from a letter by Alissa.
Voici ma dernière lettre, mon ami. Si peu fixé que tu sois encore sur la date de ton retour, elle ne peut beaucoup tarder ; je ne pourrais plus rien t’écrire. C’est à Fongueusemare que j’aurais désiré te revoir, mais la saison est devenue mauvaise, il fait très froid et père ne parle plus que de rentrer en ville. À présent que Juliette ni Robert ne sont plus avec nous, nous pourrions aisément te loger, mais il vaut mieux que tu descendes chez tante Félicie, qui sera heureuse elle aussi de te recevoir.
À mesure que le jour de notre revoir se rapproche, mon attente devient plus anxieuse ; c’est presque de l’appréhension ; ta venue tant souhaitée, il me semble, à présent, que je la redoute ; je m’efforce de n’y plus penser ; j’imagine ton coup de sonnette, ton pas dans l’escalier, et mon cœur cesse de battre ou me fait mal… Surtout ne t’attends pas à ce que je puisse te parler… Je sens s’achever là mon passé ; au-delà je ne vois rien ; ma vie s’arrête…
QUESTION
- Would this too have been grammatical in place of the actual sentence?
c’est presque appréhension
- If yes to 1, how does it change the meaning?
BACKGROUND
From the context, I am guessing that Alissa wants to characterize the nature of her anxious waiting. It is almost apprehension.
I understand the partitive article to designate an indefinite quantity. E.g. some butter--though in English some is often suppressed.
But for Alissa's purposes it would have seemed that the quantity, definite or indefinite, of the apprehension did not matter.
As an analogy if you were saying in French that your jacket was swede, corduroy, etc. do you have to say that it was du or de la (as the case may be) swede, corduroy, leather etc.?
Or may be de la is not a partitive article in the sentence, but presque de is a phrase taking a noun with a definite article?