Lors d'un échange dans une autre question, je me suis rappelé ce tour avec la préposition à en sandwich entre la substantivation d'un (article défini avec l') adjectif, par exemple, et un nom (et plus particulièrement un nom de famille, lors du précédent millénaire, employé chez quelqu'un de plutôt érudit, à l'oral, au Québec) :
Le niaiseux à [nom de famille], il...
Le cornichon à [nom de famille]...
Il s'agit d'un apport en qualification (c'est : [nom de famille] le niaiseux, un peu comme l'épithète) et non de l'appartenance, du moins dans le sens le plus usuel de l'appartenance, malgré la marque de l'apport en complémentation (la préposition). D'où ma difficulté à l'analyser, et à en étayer l'emploi...
- S'agit-il de l'appartenance de la caractéristique, pour ainsi dire, ou est-ce basé sur un tour plus ancien, sur le style d'un auteur ou d'une époque en particulier, que fait ce tour que l'épithète ne ferait-il pas, est-ce vraiment comme l'épithète sans préposition ou que sais-je d'autre ?
- Comment un article avec un nom ou un adjectif suivi de la préposition à et du nom de personne en sont-ils arrivés à réaliser un apport en qualification et comment analyse-t-on la fonction de la préposition et celle du nom qui la précède ici ; et a-t-on une comparaison avec un autre emploi similaire avec la préposition à ?
- Ailleurs qu'au Québec est-ce que l'on aurait reconnu ce tour-là, comment le perçoit-on, le retrouve-t-on quelque part ?