Mon temps de loisir s'amenuise comme peau de chagrin : le travail empiète sur mon week-end, je me toque de vouloir reprendre le sport, et voilà que mes enfants jalousent ma MAC !
D'habitude, j’utilise « comme (une) peau de chagrin » pour decrire quelque chose dont la quantité diminue doucement mais sûrement, et ce éventuellement jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus qu'un tout petit peu.
Mais je me demande si cette expression n‘insisterait pas, au contraire, sur la rapidité avec laquelle il se réduit progressivement ?
Soit dit en passant, s'emploie-t-elle plus couramment sans l’article indéfini « une » devant le nom « peau » qu’avec ?