Les deux sont attestés pour indiquer l’unicité, la singularité, l’incomparabilité du sujet considéré. Affublés de la mention Familier dans les dictionnaires usuels (Le Petit Robert, le Trésor de la langue française, etc.), ils se comprennent assez bien l’un et l’autre et certains écrivains y ont eu recours.
- Comme pas un : par ellipse, comme pas un autre.
- Comme pas deux : On ne saurait en trouver un deuxième comme celui-ci.
C’est intéressant de constater qu’un et deux se rejoignent en cette structure où ils deviennent pour ainsi dire synonymes (un cas unique ?).
Un Ngram semble montrer que « comme pas un » est à la fois le plus ancien et le plus répandu, mais que l’écart se ressere.
À la lumière de ceci, je m’interroge sur les raisons qui ont éventuellement permis l’émergence de « comme pas deux », et lui ont conféré un statut presque équivalent à « comme pas un ». Y aurait-il une explication simple et crédible, ou n’est-ce qu’un hasard aux allures surprenantes ?