La particule postverbale « -ti » a été notée pour la première fois dans Gaston Paris (1887). « Ti, signe d'interrogation. » Romania 6.438-442. Au XIXe siècle, cette particule était encore le moyen le plus répandu pour indiquer l'interrogation dans les dialectes de la langue d'oïl. Par contre, dans les variétés du français populaire dérivées de la koinè de Paris autres que celles parlées en Amérique du Nord, elle a été évincée au profit de la particule esk en position de complémenteur : « On a gagné » (indicatif) → « Esk on a gagné? » (interrogatif), Wittmann, Henri, « Grammaire comparée des variétés coloniales du français populaire de Paris du XVIIe siècle et origines du français québécois. » Le français des Amériques, dir. Robert Fournier & Henri Wittmann, 281-334. Trois-Rivières: Presses universitaires de Trois-Rivières (lire en ligne[PDF]).
Cela est la note numéro 43 de la page de Wikipédia Française sur [le Français Québécois] (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ais_qu%C3%A9b%C3%A9cois). Il paraît donc que "est-ce que" soit une manière de reconstruire l'étymologie de cett particule interrogative "esk". Mais est-ce correcte? Est-ce vrai que "esk" nous a donné est-ce que? Et d'où vient-il, cet "esk"?