Dans le Grand dictionnaire terminologique on a l'orthographe rectifiée ainsi que le trait d'union pour cet « entremets composé d'une pâte à gâteau qu'on dépose sur un sirop fait de cassonade, d'eau et de beurre, et qu'on fait cuire au four » c'est-à-dire le pouding-chômeur ou pouding du chômeur (n.m., voir aussi une variante sans trait d'union sur Wikipédia), « du fait qu'il était économique à la fabrication » nous dit-on (GDT). Aux É.-U. et ailleurs on a certainement déjà entendu parler du mets, peut-être moins que de la poutine ou du pâté chinois. D'autres parlent de pouding au chômeur. Selon « la légende », le dessert aurait été inventé « au cours de la crise économique des années 30 » et serait l'oeuvre de « Georgette Falardeau, femme de Camilien Houde, maire de Montréal » ou pourrait aussi avoir été inspiré d'un dessert populaire en Nouvelle-France, les «cachettes» aux petits fruits (Le Devoir, Un p'tit dessert... mais pas d'entrée, Fabien Deglise, 15 décembre 2007).
- A-t-on autre chose qu'une légende à se mettre sous la dent en ce qui a trait à l'origine du nom de ce dessert ; quand et où le nom apparaît-il d'abord ; à l'origine était-ce employé avec une préposition et le cas échéant est-ce du ou au ; l'une ou l'autre préposition est-elle davantage en phase avec la sémantique ou l'origine du terme, est-ce une référence aux ingrédients ou au public à qui le dessert aurait été destiné ?
- Le trait d'union participe souvent d'une dynamique de lexicalisation des noms : peut-on expliquer pourquoi pouding-chômeur a un trait d'union au GDT alors que pâté chinois n'en a pas ?
- Ailleurs qu'au Québec, compte tenu des informations disponibles, l'associerait-t-on davantage à la sémantique protéiforme du pudding, à celle du gâteau ou à un autre terme de pâtisserie ; comprend-on différement le pouding du pudding ; connaît-on le terme pouding-chômeur aussi bien que le terme poutine ?