Dans la langue écrite le pluriel se forme, dans la plupart des noms, en ajoutant un s à la forme du singulier. Mais cet s ne se prononce pas.
J'ai rencontré ce passage dans un livre. Pourquoi cet s et pas ce s ? Est-ce une faute de frappe ?
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J'ai rencontré ce passage dans un livre. Pourquoi cet s et pas ce s ? Est-ce une faute de frappe ?
Selon "Le nom et le genre des lettres - l'h, le h, un h, une h, un ache - l's, le s, une esse - etc." (LE BLOG DE MAMIEHIOU):
On a coutume aujourd'hui de donner le genre masculin au nom des lettres. Un A, un B, un L, un X, etc. Il n'en a pas toujours été ainsi. Certaines lettres, dont le nom commence par une voyelle, étaient des substantifs féminins.
On peut dire encore le féminin pour F, L, M, N, R, S, H (prononcer une effe, une elle, une emme, une enne, une erre, une esse, une ache) mais cet usage tombe en désuétude.
On peut faire ou ne pas faire d'élision, l'h ou le h, l's ou le s. On trouve, dans la littérature, une I, une H muette ou aspirée, une L mouillée, un I grec, une X (rare) etc. Cf. Grevisse
Selon le CNRTL:
Prononc. et Orth.: [εs]. Élision: l's, d's, ou liaison, trois s, un s, son s, plié en s. Dans les s, la non liaison est la plus probable. Dans les abrév. et sigles: la S.D.N., mais l'S.O.S ds Peyré, Matterhorn, 1939, p. 226.