J'ai rencontré la citation (Jules Romains)
Car on m’écoute avec attention.
J'ai cru que car ne peut pas commencer une phrase. Pourquoi l'auteur l'utilise ici ?
EDIT
Je ne connais pas le nom du livre. J'ai rencontré cette citation dans un livre de grammaire pour des anglophones. On la trouve dans la section de conjonctions de coordination. L'auteur la traduit par
For they are listening to me attentively.
EDIT 2
Finalement, je l'ai trouvé ; page 77 du livre Lucienne :
https://ia902905.us.archive.org/26/items/lucienne00romauoft/lucienne00romauoft_bw.pdf
Et voilà qu'au contraire sa présence ajoutée à celle de la famille me donne plus de goût à jouer, m'empêche de glisser à une facilité ennuyeuse, me fait considérer chaque ligne de la partition comme une aventure intéressante, dont il y a du mérite et du plaisir à se tirer. Sa présence agit comme un piment. Je suppose même qu'on m'écouterait moins bien s'il n'était pas là. Car on m'écoute avec une attention inespérée, que je sens venir sur moi, affluer sur moi, qui me soutient, qui reçoit et renvoie les mouvements de mon jeu avec une sorte d'élasticité, et qui va se répandre jusque sur les deux pages grandes ouvertes de mon cahier de musique, comme pour y aviver la lumière et comme pour en exciter le sens.
De plus, quelles sont les différences parmi les phrases suivantes ?
Car on m’écoute avec attention.
Puisqu'on m'écoute avec attention.
Parce qu'on m'écoute avec attention.
Comme on m'écoute avec attention.