Je lisais hier dans un roman l’expression « en veux-tu, en voilà », qui ne pose pas vraiment de question en dépit de la tournure interrogative qu’elle contient.
En lisant, j’ai senti une espèce de malaise, et ai finalement mis le doigt sur le bobo : je ne crois pas dans ma vie, hors l’écriture ou les discours peu naturels (radio, télé, personnes parlant trop lentement afin de mieux s’écouter, ...), avoir entendu autre chose qu’en veux-tu, en v’là.
Je viens du Québec, je voyage peu en Francophonie, et une bonne moitié de mes communications se passe en anglais avec des anglophones, mais demeure curieux de savoir si la forme longue en voilà existe bien quelque part dans le vrai usage oral, ou si elle se cantonne à peu près dans les livres et chez ceux qui veulent trop bien parler.