Dans les phrases suivantes il faut comprendre « c'est de sa faute, sans ».
Il est arrivé seulement dix minutes après l'heure et ils lui ont refusé l'entrée, comme je l'en avais averti; je n'y suis pour rien s'il n'a pas été accepté, il n'a qu'à se présenter à l'heure!
(c'est de sa faute, sans se présenter à l'heure.)
Dans ce nouveau paragraphe il faut comprendre « il vous suffit de »;
Il y a quelques formalités, des papiers faciles à remplir; une fois cela fait vous n'avez qu'à attendre une semaine ou deux et vous avez votre autorisation.
(il vous suffit d' attendre une semaine ou deux)
La question est celle-ci; y a-t-il un principe assez concis et général qui permette à l'utilisateur du langage sans encore trop d'expérience de décider de quelle interprétation1 il s'agit?
1Les formes « être de votre/ta etc. faute, sans » et « suffire de » représentent un certain nombre d'autres possibilités que l'on peut substituer pour ainsi dire quelque chose de similaire mais toujours général et négatif; par exemple, au lieu de « être votre/ta faute, sans » le message à la personne en faute peut être de la sorte suivante: « c'est tant pis pour vous/toi ». Les traductions vers une langue étrangère devraient d'ailleurs être faites selon ces possibilités variées de substitution.