À défaut de parler de l'usage intransitif des verbes en question, on note la possibilité de leur emploi absolu ou en construction absolue et on présente ces exemples pour corroborer et adhérer au TLFi :
La môme, de son coin à droite, corroborant. − Oui!... oui!
(Feydeau)
16. ... C'est alors qu'une Isolde ou qu'une Phèdre tiennent les propos à la fois les plus désordonnés et les plus impérieux qu'une gravité,
qu'une dignité aussi, les ceignent, adhèrent, collent à elles comme la
plus inaliénable draperie. (Ch. Du Bos)
[ Trésor de la langue française informatisé, à corroborer (« empl.
abs. ou en const. abs. ») et adhérer (« Noter l'emploi abs. dans l'ex.
16. ») ]
En suivant cette piste, on lit que :
Un mot est construit absolument quand le complément ou la suite qu'il
appelle d'ordinaire ne sont pas exprimés, soit que cette indication
soit jugée inutile, soit qu'elle ait déjà été donnée (ce qui
s'apparente à l'ellipse) : Nous mangeons à cinq heures (peu importe ce
que nous mangeons).
[...]
La construction absolue ne se réalise pas ou se réalise rarement pour
certains verbes : avoir, posséder, battre, comporter, concerne,
contenir, détester, entourer, déchirer, ébranler, rencontrer,
persécuter, alléguer, féliciter, redouter ; appartenir, raffoler,
attenter ; provenir, habiter, etc. Pour d'autres au contraire elle
est très fréquente : fumer (défense de fumer), lire, coudre,
tricoter, etc. L'emploi absolu peut être du à l'euphémisme : faire
et aller pour « déféquer ». Parmi les emplois absolus venus à la
mode à la fin du XXe s. dans une langue très familière, on cite
souvent Ça craint « il y a du danger » et assurer « être à la
hauteur de la situation » [...]
[ Le bon usage, Grevisse et Goosse, ed. Duculot, 14e, para. 1: §274, para 2: §276 a) ]
On peut donc avoir un emploi absolu pour un verbe transitif où le complément n'est pas exprimé.