Je ne me sens pas du tout gêné de refuser de l'énergie sale, alors que, nous, on offre de l'énergie propre à un prix très concurrentiel.
[ Le premier ministre du Québec, M. François Legault, cité par La presse ; contexte de l'aria (1,2). ]
On qualifie ainsi dans la citation l'exploitation pétrolière qu'on oppose à l'hydro-électricité. On connaît les termes énergie propre, non polluante et énergie verte, douce, selon que l'énergie soit produite sans (ou avec très peu de) pollution et, de surcroît dans le cas de verte, avec des sources d'énergie renouvelables en contexte de développement durable. L'exploitation du charbon, a déjà été assimilée à de l'énergie sale dans les journaux...
- Le sens de l'expression « énergie sale » se constitue-t-il exclusivement par antonymie d(e)'« (énergie) propre » ; est-ce polluant et non-renouvelable à la fois : s'agit-il de synonymes ?
- Où et quand l'expression « énergie sale » est-elle attestée ou apparaît-elle pour le première fois ; pour le première fois pour décrire l'exploitation pétrolière ou les énergies fossiles d'origine solaire ; est-ce avant ou après « énergie propre » etc. ?