Quand des bombardiers stratégiques russes Tu-160 « Blackjack » entrent dans une zone d'identification de défense aérienne près des côtes nord-américaines (dans ce cas-ci dans une ADIZ canadienne), le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) s'y intéresse de près :
La priorité du NORAD est de défendre le Canada et les États-Unis. Notre capacité à protéger nos nations commence par la détection, la localisation et l'identification d'aéronefs d'intérêt approchant de l'espace aérien américain et canadien.
[NORAD's top priority is defending Canada and the United States. Our ability to protect our nations starts with successfully detecting, tracking, and positively identifying aircraft of interest approaching U.S. and Canadian airspace. (CBC.ca)]
[ Général Terrence J. O'Shaughnessy, commandant du NORAD, dans La Presse, je souligne ]
En ce qui a trait au choix de la préposition (à ou de) avec le mot capacité on peut lire que :
Lorsque capacité est suivi d'un verbe à l'infinitif, on fait souvent précéder ce verbe de la préposition de. Mais c’est la préposition à qui apparaît plus naturellement dans certains contextes.
[ Banque de dépannage linguistique de l'OQLF, article consulté le 26 janvier 2019, je souligne ]
Une question plus sommaire a déjà été posée mais on n'a pas obtenu de réponse satisfaisante parce qu'on a préféré reformuler ou traiter d'un autre élément moins pertinent...
- Peut-on donner une idée de la distribution de la fréquence pour l'une et l'autre préposition avec capacité ; quels sont précisément ces contextes ; peut-on s'appuyer sur une (des) source(s) crédible(s) directement (et non sur un site web qui liste 19 sources bibliographiques) ; ces constats s'inscrivent-ils dans un usage ou un règle de plus grande portée (cohérence : voir questions liées ici) et brièvement le cas échéant lequel ou laquelle ?