On a pu lire dans les médias des extraits de propos de la Première ministre du Royaume-Uni, Mme Theresa May, concernant les modalités du Brexit1 :
Instead [NDLR of exiting the EU without a deal or an implementation period], our party can do what it has done so often in the past: move beyond what divides us and come together behind what unites us; sacrifice if necessary our own personal preferences in the higher service of the national interest; and rise to the level of events in a way that restores the faith of the British people in our political process.
[ Propos de la Première ministre tels que rapportés dans The Guardian, je souligne et ajoute un extrait d'un paragraphe précédent entre crochets ]
Dans La Presse (via l'AFP) on a paraphrasé un segment du propos comme suit :
Les responsables conservateurs doivent sacrifier « leurs préférences personnelles » pour le « service supérieur de l'intérêt national », a-t-elle écrit. (La Presse)
- Cette traduction ressemblant au mot à mot est-elle adéquate, bien sentie, vu entre autres le sens du mot service ou sa collocation plus typique avec la patrie, l'apport à première vue inusité de l'adjectif supérieur au service, et l'emploi de la préposition pour afin d'unir les deux parties de citation ?
- Devait-on préférer quelque chose de possiblement plus usuel comme les « intérêts supérieurs de la nation » (ex. au Québec 1, 2) ?
...peut-on justifier et au besoin reformuler au long la phrase (sacrifice... national interest) ou paraphraser comme le fait La Presse ?
1 ...dont le référendum tenu le 23 juin 2016 (soit la veille de la Fête nationale du Québec, la Saint-Jean-Baptiste) a fait l'objet d'allégations d'influence de la Russie qui sont toujours sous enquête.