« Ce n'est pas un sujet qui est sexy à vendre au Québec », reconnaît M. Rayes, qui dit qu'il y aura de la « pédagogie » à faire à ce sujet auprès des Québécois. (Lapresse.ca)
Pour comprendre le contexte, il s'agit de propos d'un ténor de la droite canadienne qui veut à tout prix construire un autre pipeline au Québec pour assurer des débouchés au pétrole de son parti dont le château-fort est l'Alberta, en contexte de surproduction, menant inévitablement un pays avec une des pires fiches en ce qui a trait à la pollution per capita (le Canada) à manquer à ses obligations internationales (Paris) en ratant par une plus grande marge encore ses objectifs en matières d'émissions de GES. Ce laquais conservateur fait-il preuve de condescendance en assimilant les Québécois à des enfants crédules, quel genre de pédagogue encouragerait-il ces « enfants » à perpétuer leurs mauvaises habitudes et à polluer davantage, ou s'est-il simplement fourvoyé en parlant de « pédagogie » à faire, ou est-ce dans la bouche de ce genre d'apologiste de faits alternatifs une « alternative linguistique » pour autre chose complètement ?
Dans un contexte où l'on est assuré qu'il n'y a aucun savoir crédible ne s'appuyant sur aucune méthode ni science qui ne sera transmis à l'interlocuteur, peut-on parler de pédagogie à faire auprès de quelqu'un ; quelle formulation/expression avec pédagogie était de mise ici, que voudrait-elle dire ici ou autrement vu le contexte quel(s) mot(s) s'y substituerai(en)t plus clairement ?