Je lis un article Une Française sacrée meilleure pâtissière du monde (par une organisation). On fait référence à un thème, la desseralité. Selon la source, on parle de l'union de naturalité, ce « caractère naturel d'une chose, appartenance à la nature » (TLFi), un thème cher au chef Alain Ducasse, et de dessert (naturalité+dessert), ou ailleurs on dit « ce qui concerne la nature profonde du dessert », ce qui semble relever aussi directement de la suffixation -ité, « indiquant une qualité dérivée d'une base adjective » (TLFi), même si ici on aurait plutôt un substantif.
Par ailleurs le dessert reste une création, un produit transformé et c'est beaucoup aussi la nature profonde du fruit qui est mise de l'avant avec cette approche ; le respect et la connaissance intime du produit n'est certainement pas en rupture avec la gastronomie française traditionnelle puisque c'en est il me semble une de ses caractéristiques fondamentales. Afin de m'aider à explorer ces questions de « philosophie gastronomique » et à discuter de ces amalgames, j'aimerais savoir :
- S'il existe un adjectif pour le substantif dessert ?
- Si l'on choisirait fruit ou fruitier à suffixer avec -ité/-ralité (naturalité) et quel en serait le résultat ; penserait-on à suffixer fruit/fruitier avec -tion, sur le modèle de naturalisation, en composition avec dessert ou pâtisserie ?
- Si l'on trouve que la qualité intrinsèque du dessert est davantage révélée par desserité, dessertité que par desseralité et pourquoi ; trouve-t-on l'union avec naturalité porteuse de sens et y perçoit-on spontanément en arrière-plan naturalité ou vitalité, par exemple, et cette union servirait-elle surtout à créer l'euphonie ?