Là encore Amazon est dans la viseur dans la mesure où le géant américain (et la grande distribution) bénéficie de la part des distributeurs « d'avantages commerciaux qui peuvent aller jusqu'au franco de port ». (Lapresse.ca)
Franco de port, c'est une locution adverbiale signifiant que le port est payé par l'expéditeur, comme franc de port (qui peut aussi être adjectif) ou port payé. C'est un emprunt à l'italien (l'abréviation de franco porto) d'un emprunt au français (franc ; TLFi) ; franc de port (1723), franco (1754).
- Peut-on identifier des nuances dans l'emploi de l'un ou l'autre ?
- Peut-on étayer les fréquences d'emploi des locutions ? Franco de port concurrence-t-elle ou supplante-t-elle les autres ; quel serait l'intérêt de cette locution (elle est plus longue d'un caractère et morphologiquement identique à franc de port) ?
- Est-il juste dans l'exemple de faire précéder la locution d'un déterminant (à le, au), était-il plus juste d'employer la préposition à ou devait-on reformuler autrement et si oui comment (quel substantif utiliser ici) ?