°Mais que s'emploie pour quand, dès que dans le français parlé (ou dans des écrits qui le reflètent) en Normandie, au Québec et en Louisiane, suivi ordinairement du subjonctif [Usage ancien (encore chez MALHERBE et RACAN : cf. Brunot, Hist., t. III, p. 394) que Vaugelas, pp. 162-163, rebutait comme pop.)
[ Le bon usage, Grevisse et Goosse, éd. Boeck, 14e, § 1136 R7 ]
Ce qui choquait Vaugelas entre autres, Malherbe dans ses lettres etc. :
L'affection avec laquelle j'embrasserai votre affaire, mais que je sache ce que c'est, vous témoignera que vous y deviez aller avec plus de liberté
Vous aurez le grand Roman des Chevaliers de la gloire, mais qu'il soit achevé d'imprimer. (Malherbe)
On trouve des exemples d'emplois de mais que (quand, dès que) suivis de l'indicatif et du subjonctif au 14e, mais on parle surtout du subjonctif pour le futur dans l'article Wikipédia sur le français québécois. Je peux facilement imaginer à l'oral au Québec :
Mais que tu aies/auras fini, tu me le diras.
Ce n'est pas employé à l'écrit. On dit dans le français parlé au Québec, est-ce généralisé ou populaire, courant dans tous les styles, avec tous les groupes, est-ce évalué (négativement) par la personne qui l'emploie et l'évaluation est-elle la même pour le futur antérieur et le subjonctif passé, voire avec le passé composé (tu as fini) ; l'emploi avec le subjonctif est-il vraiment plus fréquent que celui à l'indicatif ; qu'en est-il ailleurs où c'est employé ; incidemment lequel des temps concorde le mieux dans la phrase ?