On a la locution usuelle à dormir debout (invraisemblable, Larousse en ligne ; qui n'a aucun sens, qui ne peut pas être vrai, Wiktionnaire) et au TLFi on trouve ceci :
[II A 2 a) : II Debout est en relation avec une personne / A En fonction d'épithète, d'appos., ou d'attribut / 2 Par ext. / a Qui est hors du lit, levé ou non couché. / Locutions ] :
(Un conte, une histoire, des propos, etc.) à dormir debout. Qui manque de vraisemblance, de sérieux, de logique ou d'intérêt (cf. supra I A 2). Quasi-synonyme qui ne tient pas debout. Des raisonnements philosophiques, vagues, rebattus, à dormir debout (Stendhal, Racine et Shakspeare, 1823, p. 45). L'histoire n'est qu'une histoire à dormir debout (Renard, Journal, 1901, p. 665).
[I A 2 : I Debout est en relation avec un inanimé / A Usuel / 2. Au fig. [Inanimé abstr.] / Locutions verbales ]
[...] Tenir debout. Être acceptable, cohérent, sérieux. J'avais beau compter sur mes doigts, pas un de ces vers ne semblait tenir debout (Green, Journal, 1933, p. 135). Le plus souvent sous la forme négative. Ne pas tenir debout. Manquer de vraisemblance, de logique, de sérieux ou de réalisme. Ton histoire ne tient pas debout (Achard, J. de la Lune, 1929, III, 3, p. 27). Ça ne tenait pas debout comme accusation (Céline, Voyage, 1932, p. 575).
[ Trésor de la langue française informatisé, extraits de « debout » avec indications entre crochets ]
- Peut-on préciser en quoi diffèrent à dormir debout et ne pas tenir debout et la nuance en est-elle davantage une de sens, de degré, syntaxique, conceptuelle ou autrement ; est-ce une question de cooccurrences particulières ou d'un emploi plus restreint avec une des locutions ?