La façon de traiter ce concept est différente en français.
Une explication se trouve au « I A 6. b) β) » de l'entrée « de¹ » dans le TLFi ; du moins je crois que c'est la bonne et cette analyse particulière que fait le dictionnaire semble très convaincante.
I.− De prend une valeur sémantique en corrélation avec celle du mot subséquent.
A.− De exprime le point de départ.
6. Le point de départ est un tout dont on tire une partie.
b) Subst. + de. De a une valeur partitive, proche de celle de l'article partitif. Cf. de² et des II (en parlant d'une partie, d'un ensemble, d'un élément d'un tout).
β) [En parlant d'un tout nombrable, en partic. un subst. coll.]
- Une troupe d'enfants; un couple de rossignols; des escouades de motocyclistes. L'âpre essaim des corbeaux voraces. (Hugo, Légende,t. 3, 1877, p. 30)
Essayons de clarifier cela autant que possible.
I « De » prend une valeur sémantique en fonction de « problème ».
A « De » exprime le point de départ ; les problèmes ont tous un contexte, des éléments desquels ils sont essentiellement issus (problème d'argent, de logement, de déplacement, de santé, …, de dos, …).
6 Le point de départ est un tout dont on tire une partie. Du tout dont quelques éléments sont donnés ci-dessus on tire « dos ».
b) « De » a une valeur partitive, proche de celle de l'article partitif. « des problèmes associés au dos », pas tous, un peu comme « des tasses de café », pas tout le café
β) [En parlant d'un tout nombrable, en partic. un subst. coll.] Les problèmes sont des choses que l'on dénombre, évidemment ; on oppose cela à « α) [En parlant d'un tout partageable] », voir ci-dessous. (Le tout d'un ananas n'est pas nombrable, c'est une masse, de même pour une sole.)
[Le compl. est un subst. non déterminé] Tranches d'ananas; filets de sole; branche d'arbre.
[Le compl. est un subst. déterminé] La façade nord du transept de la cathédrale; marcher sur la pointe des pieds.