Ce n’est pas dans la forme grammaticale qu’il faut chercher la réponse, mais dans la substance des mots :
Le mot homme correspond à un être [vivant] par définition ; votre structure de phrase fait référence à un objet avec le mot ça (que j’ai remplacé par un cela plus conventionnel) :
(Que est ce) que (cela est),
… se transforme en tautologie lorsque l’objet est remplacé par une référence à un être :
(Que est ce) que (un être est).
P.S. suite au commentaire de Laurent S.
Un homme est une manifestation temporaire de la vie, elle-même indicible et sans cesse en recommencement, on ne peut la décrire, ni dans son unité, ni dans sa totalité.
Le troisième infini, l’infiniment complexe, peut en donner une idée.
La seule façon de la saisir est de l’écouter, d’observer en silence ce que transmettent tous ses propres sens y compris les plus subtiles.
Aucun mot ne peut dire le goût de la pomme à quelqu’un qui n’y a jamais goûté. Si vous prenez une photo pour dire un homme c’est cela (référence au verbe avoir), d’abord vous le réifier, ensuite vous montrez une image morte, ne serait-ce que parce qu’au moment où vous montrez la photo, l’être original n’est plus tout à fait le même, ni dans la même situation émotionnelle.
Comme les couleurs de l’arc-en-ciel, celles des verbes être et avoir ne se mélangent pas, elles ne sont pas du même registre, elles différencient l’unité — le silence des mots — de la dualité, le monde des objets nommés par des mots que la grammaire organise.