On a l'expression populaire « lâche-moi les baskets » pour « laisse-moi tranquille » (Larousse en ligne). Par ailleurs on a l'expression familière « se pendre, s'accrocher aux basques de quelqu'un » c'est-à-dire « l'accompagner partout ; ne pas le quitter » (Larousse en ligne). Le fait que l'ordre contenu dans la première consiste ou réfère à ne pas faire ce que l'on fait dans la deuxième, donne l'impression qu'elles participent d'un même paradigme, ce que renforcerait l'homographie partielle il me semble.
Le faux anglicisme basket dans l'expression en question procède-t-il ou participe-t-il d'un réaménagement de basque dans l'expression familière ; l'usage associé à l'emploi de basque en locution sous-tend-il celui avec la basket ; ou le locuteur natif le perçoit-il ainsi (relié) ?