J'ai eu la surprise de trouver dans une correspondance avec un magistrat le mot "ébat".
Pour moi ce mot a une connotation fortement péjorative en première lecture. Cependant vu l'insolence que cela impliquerait de la part de l'auteur et l'absence claire de raison de me rabaisser en dehors de l'arrogance, j'aimerais en avoir le cœur net, imaginant un possible sens caché propre au contexte judiciaire dont on connaît les particularités de langage.
Donc la phrase est la suivante, modifiée uniquement pour des raisons de confidentialité:
« Je peux parfaitement comprendre que vous souhaitiez l'assistance d'un avocat dans un ébat qui selon vous, dépasse largement l’objet de la demande de conciliation de [nom de la personne à l'origine de la demande]. »
Cette phrase apparaît en réponse à mon propre courrier dans lequel j'explique que la demande de conciliation formulée par la partie adverse n'a pas un motif déclaré en phase avec la réalité de l'affaire, et que si conciliation doit avoir lieu, elle doit aborder l'ensemble des griefs, et que j'entends me faire assister d'un avocat.
L'autre explication possible, à laquelle je viens tout juste de penser, et qui se trouverait justifiée par le nombre considérable de fautes de frappe que compte son courrier ainsi que par la nature des échanges entre les parties pendant la conciliation avant de trouver un accord amiable, c'est qu'il ait voulu écrire débat au lieu d'ébat.