« C’est de cela dont je veux vous parler aujourd’hui.» s'analyse comme étant constitué de deux propositions, l'une étant « C'est de cela » et l'autre « dont je veux vous parler aujourd'hui ». La première est la principale, qui doit pouvoir constituer une indépendante. C'est bien le cas puisque l'on peut dire « C'est bien de cela. », une phrase correcte. La syntaxe de ce qui reste dans la phrase initiale doit être conforme au exigences qu'imposent les mots qui y sont utilisés. Lorsque l'on discute une chose on ne dit pas que l'on « parle cette chose » mais on dit que l'on « parle de cette chose ».
Si on utilise « que », avec la forme « parler », on change son sens, il ne s'agit plus de « parler » en tant que « discuter » mais de « parler » en tant que « s'exprimer au moyen de l'organe de la voix ».
- C'est ce langage que je veux vous parler aujourd'hui. (que, pronom relatif)
- C'est de cette fenêtre que je veux vous parler aujourd'hui. (Le pape, par exemple) (que, conjonction de subordination)
Mais
- C'est de cette fenêtre dont je veux vous parler aujourd'hui. (Le vitrier, par exemple)
Il faut garder à l'esprit que « de » dans « C'est de cela » ne fait pas partie de la relative. Donc pour garder le sens de « parler » intact dans la relative et en faire proprement le verbe « parler de qqc » on doit utiliser « dont », l'antécédent de ce pronom étant « cela ». Il n'y a donc pas d'erreur, pas de redondance. Il faut dire « Et c’est de cela dont je veux vous parler aujourd’hui. ».
Le problème se trouve être que la personne qui a rédigé cette phrase ne s'est pas exprimée proprement. Ce qu'elle veut dire c'est qu'elle veut parler d'une certaine chose. Elle aurait donc dû dire « Et c'est cela dont je veux vous parler aujourd'hui. ».