Il y aurait peut-être une tendance moderne à continuer à utiliser « de » lorsque le groupe nominal comprend une modification.
- le choix de fumer avant le déjeuner/le choix de ne pas voter/le choix d'écrire de gauche à droite/le choix de parler lentement/… (pas de problème lorsqu'il n'y a pas de modification)
Dès que l'on utilise une modification on crée une incertitude.
- la médiocre décision de faire le partage
On ne comprend pas très bien si « médiocre » modifie « décision », c'est à dire si faire le partage n'a rien de médiocre mais que la décision, de la façon dont elle a été prise est médiocre, ou, si au contraire, c'est la décision de faire le partage qui est médiocre, et alors dans ce cas l'idée d'un partage est elle-même médiocre. Pour éviter de susciter à l'esprit cette logique ambigüe la pratique souvent relevée dans la langue soutenue consiste à utiliser les locutions « que celui de » (masculin), « que celle de » (féminin), etc.
Apparemment cela n'est pas traité dans LBU, mais on y trouve l'exemple suivant.
LBU § 405 a) Grand délice QUE celui de noyer son regard dans l'immensité du ciel et de la mer ! (BAUDEL., Pet. poèmes en pr., Confiteor de l'artiste.)
Donc, dans une langue plus châtiée on écrirait cette forme comme ci-dessous.
- Drôle de choix que celui de poser cette question à Jean !