L'historien établit que dans un cas déterminé (la Belgique) la dévaluation a déterminé le retour des capitaux, l'abaissement du taux de l'intérêt, la reconstitution de la marge bénéficiaire, etc. Il démontre que 1° aucun autre événement n'explique ces phénomènes ni dans Ie cadre national, ni dans l'économie mondiale (on ne les observe pas au même moment dans les autres pays du bloc-or, aucun autre antécédent n'en rend compte); 2° ces phénomènes sont liés à la cause par des relations intelligibles (le retour des capitaux s'explique paг l'intérêt des capitalistes) ; 3° le rapport causal se déduit de règles empiriques ou scientifiques : dans une constellation déterminée, la dévaluation produit telles conséquences, telle est la forme du jugement causal historique. Du même coup, nous revenons au schéma simple, que nous avons écarté plus haut : la consécution singulière rentre directement dans la relation générale. Mais en même temps ce schéma apparaît comme un cas particulier du schéma complexe. Le premier s'applique lorsque les conditions sont normales ou constantes.
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1Cette phrase provient du livre de Raymond Aron, Introduction à la philosophie de l'histoire, p229– 林剑锋Oct 7, 2021 at 11:18
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Du même coup, nous revenons au schéma simple, que nous avons écarté plus haut : la consécution singulière rentre directement dans la relation générale. Mais en même temps ce schéma apparaît comme un cas particulier du schéma complexe. Le premier [...]
Le premier ici fait référence au schéma simple, puisque c'est le premier qu'il mentionne lorsqu'il change de sujet. L'utilisation de "premier, deuxième, etc." va toujours faire référence au dernier sujet mentionné, donc rien à voir avec l'énumération de ce que l'historien démontre plus haut. Par contraste, on utiliserait "ce dernier" pour faire référence au schéma complexe.