(TLFi) Sériation, subst. fém.
Action de sérier, classement en séries.
♦ Le plaisir négatif de cesser de souffrir d'une dent que le froid irrite vaut-il la peine de renoncer au plaisir positif de prendre une boisson glacée par une chaude après-midi d'été?
♦ Le plaisir et la douleur ne font pas partie de la même sériation qui permettrait un classement homogène. Ils sont qualitativement autres (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 105).− [seʀjasjɔ ̃]. − 1re attest. 1843 (Proudhon, op. cit., p. 137); de sérier, suff. -(at)ion*.
(TLFi) sérier
Classer, ranger en séries.
♦ Sérier des difficultés, des problèmes, des questions.
♦ Je me suis (...) si libéralement chargé de travaux jusqu'en juillet, qu'il sera sage de les dénombrer et de les sérier. (Du Bos, Journal, 1927, p. 181)
♦ Elle changea de métro dans un état d'égarement, horrifiée par ces dédales (...), ces portillons qui vous manœuvrent comme du bétail, comme si vous étiez un troupeau de porcs que sériaient des machines, dans une usine d'Amérique. (Montherl., J. filles, 1936, p. 985)
Dans le contexte il doit y avoir une discussion qui établit l'existence de dépendances variées, ou de laquelle découle que des dépendances existent. La sériation de ces dépendances consiste à les classer selon divers critères, comme leur relative importance, le type de conséquence qu'elles impliquent, etc.
Une dépendance n'est dans le sens le plus général qu'une relation de subordination (subordination et/ou soumission), ou de solidarité (physique et/ou morale), ou de causalité (TLFi). Il faut trouver dans le contexte de quelles dépendance en particulier il est question.