The use of « de » is described partly by the following remark in the TLFi.
Rem. La lang. parlée et la lang. négligée (pop.) emploient le de disjonctif, souvent dans des phrases exclamatives.
a) Avec en. Eh! mais il me semble que c'en est un, de malheur, que de jeûner six semaines (Dumas père, Kean, 1836, III, p. 145).
b) Avec un nombre. − En voilà un de magistrat! s'écria le maître de poste (Balzac, U. Mirouët, 1841, p. 187).
c) Avec un pron. poss. Quant au vôtre, de père... (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 332).
d) Devant trop. Garde ton argent, garde, on n'en a jamais de trop! (Dumas père, Monte-Cristo, 1848, I, 2, p. 19).
The case which applies here is the third. It can be noticed that in what precedes is found the word "dent" ("dit l'homme entre ses dents"). It will be verified through the reading of such literature as that which Queneau can provide, that is often found in what precedes this linguistic context of the presence of the term introduced by "de" (either singular or plural form). In this third case, the pronoun refers to that first occurrence, and "de dents" is a confirmation of that; it should not be necessary, there is evidently some sort of redundancy, wherefrom the TLFi's terms (lang. parlée, lang négligée (pop.)).
Other Example (case of "en")
- — Il nous a parlé de son analyse mais brèvement, il faudrait voir.
— J'en ai une moi d'analyse, et c'est que ça vaut rien et je veux pas en entendre parler.
Ce tour ne doit pas être utilisé dans le langage formel, et dans le langage parlé il n'est toujours pas très élégant.